dimanche 30 juin 2013

Moi après mois : Juin


Un temps plus pourri qu'en mai / La pluie, la pluie, la pluie... / Tempête de vent / N'avoir le temps de rien / Faire des kilomètres / Un couscous délicieux / Et des pâtisseries marocaines à tomber par terre ! Sortir du restaurant pour prendre la pluie... être en escarpins ouverts et se mouiller les pieds... floc floc dans mes souliers vernis ! Un temps à dormir...


Arracher les mauvaises herbes / En profiter pour ramasser des escargots et se dire qu'on va les préparer / Jouer à "prison break" dans la cuisine ! Au bout de 3 jours à les regarder, avoir pitié d'eux et les relâcher dans le jardin ! "Que je vous retrouve pas dans mes plantes, sinon je vous mange !"... Tu parles Charles !


De belles pivoines...



Tenter quelques plantations entre les averses... se dire qu'au moins cette année, on ne se fatigue pas à arroser !


Mon assistant au jardin ! Toujours volontaire... enfin... quand il ne pique pas un roupillon !



Une éclaircie, un champs de blé à traverser pour aller voir mes abeilles ! Mettre plus de temps à faire l'aller / retour dans le champs qu'à les regarder !



L'anniversaire de mon homme / Faire venir quelques copains en cachette pour lui faire une surprise / Voir sa tête et se marrer / Douce petite revanche du mois de mars ! / Encore 2 mois de boulot / Ne pas avoir encore eu le temps de faire les soldes / Repenser à des chaussures vues avant les soldes et prier pour qu'elles soient encore disponibles, soldées, à ma taille et confortables ! / Un torticolis pendant plusieurs jours / Ca passe et ça revient / Et ça pendant tout le mois / "Demain j'appelle l'osthéo !"

dimanche 23 juin 2013

L'attente de l'aube - William Boyd



Ce roman, je l'ai souvent vu en librairie, je lui ai tourné autour, pris, posé, repris, reposé... j'étais à chaque fois séduite par ce titre et par sa couverture si intrigante. Je n'avais jamais sauté le pas alors, quand j'ai vu qu'il faisait parti de la sélection Points, j'ai pensé que ce serait l'occasion de me faire une idée. Je vous avoue que j'étais un peu inquiète, surtout quand j'ai découvert que le personnage principal allait être entraîné dans un rôle d'espion sans vraiment le vouloir... après avoir lu Batailles de chats, je me méfie des espions qui n'en ont pas la carrure ! En prime, la faiblesse de Lysander face une femme visiblement calculatrice a eu le don de me rendre chèvre !

Cette petite parenthèse refermée, j'ai finalement apprécié cette lecture, après une période pour rentrer dans l'ambiance. D'ailleurs, c'est finalement l'ambiance qui a fini de me séduire. J'ai aimé me balader de Pragues, à Londres, puis en France. Petit à petit, j'ai ressenti la tension de l'enquête, j'ai fini par soupçonner tout le monde, les dernières pages sont passionnantes. Finalement, j'ai même eu du mal à la fin, à me persuader que le personnage en question était bien le coupable. J'étais tellement dans le doute depuis des pages et des pages, que je m'attendais à un dernier retournement.

Clairement, ce n'est pas le type de roman qui j'affectionne, mais je reconnais que j'ai tout de même apprécié celui-ci, notamment pour son écriture très maîtrisé.

lundi 17 juin 2013

Les soeurs Brelan - François Vallejo



Dans la France de l'après guerre, vivent 3 soeurs. Devenues brutalement orphelines, elles vont trouver le moyen d'éviter de voir leur oncle désigné comme tuteur. Fortes à 3, elles font bloc face au juge, face à la famille, pour rester seules et ensemble. Marthe, Sabine et Judith sont soeurs et ont développé une telle complicité qu'elles en éloignent les autres. Pourtant elles sont différentes. Leur personnalité s'expriment lorsqu'elles ne sont plus ensembles. 

Ce que j'ai aimé, c'est que malgré leur complicité, elles sont loin d'avoir les mêmes avis. Elles se fâchent, se mentent parfois, comme dans toutes les familles. Le trio offre l'avantage de changer les alliances selon les sujets ou les périodes de la vie. Et puis surtout, j'ai totalement accroché à l'écriture de François Vallejo, tout en douceur et avec beaucoup de délicatesse, il raconte la vie de ses 3 femmes, leurs espoirs, leurs peurs, leurs envies, en tant que femmes et en tant que soeurs. 

Un roman que je conseille, une petite bulle de tendresse pour un moment lecture très agréable !

"Elles ont échangé un nouveau regard triangulaire... ça part de Sabine, elle attrape l'oeil de Marthe sur sa droite... Judith, à sa gauche, le devine, tourne la tête et capte le mouvement de paupières... les aînées attendent le renfort de la dernière, c'est fait, elles se lancent, alors qu'on ne leur demandait rien. La triple voix monte, couvre les autres : Disons-leur, Judith, Marthe, oui, Sabine, puisque personne n'en parle... l'anniversaire, ils n'ont pas du faire attention à la date... je croyais qu'ils le savaient, c'est aujourd'hui, oui, aujourd'hui, la date, dis-le, Marthe, ça change tout."


dimanche 9 juin 2013

Le bel été de Lauren - Les Bedwyn #2 - Mary Balogh



J'ai pourtant des romans qui attendent que je parle d'eux depuis plus longtemps mais tant pis ! Je dois absolument vous parler de cette romance que j'avais choisi un peu au hasard et qui trainait dans ma PAL depuis quelques semaines. Désireuse de changer de style de lecture, j'ai pioché celle-ci avec beaucoup de suspicion... le titre surement... et la couverture avec cette robe couleur pêche... ne cherchez pas, je n'aime pas les robes couleur pêche !

Lauren (comme vous l'aurez compris) est donc l'héroïne... mais c'est une héroïne différente des romances habituelles et assez loin des clichés. A 26 ans, victime d'un énorme scandale l'année passée, lorsqu'au pied de l'autel, son fiancé s'est révélé déjà marié (en fait il n'est pas si immoral que ça, mais je ne voudrais pas tout vous raconter), Lauren a décidé qu'elle resterait vieille fille. Le coeur brisé, elle est persuadée qu'elle n'aimera plus jamais un autre homme... ok, dit comme ça, je me rends compte moi-même à quel point cela peut paraître cliché ! Mais pourtant, on en est loin car Lauren n'est pas du genre à pleurnicher. Ce n'est pas non plus une battante, simplement une femme simple, qui se retranche derrière la sacro sainte étiquette britannique et se permet à peine de rire.

Kit de son coté, porte un prénom de chaton est devenu l'héritier à la suite de la mort accidentelle de son frère aîné. Débauché notoire, il n'hésite pas à choquer la bonne société puritaine et s'en amuse. Alors forcément, lorsqu'il rencontre Lauren, réputée pour être une femme glaçante, c'est le choc des cultures. Mais là encore, l'auteur évite les clichés habituels... il ne fait pas 2 mètres de haut et à première vue, Lauren ne le trouve pas éblouissant... mais elle lui reconnait un fort charisme... forcément !

Rien de nouveau sous le soleil, vous me direz. Et certes, on ne va pas réinventer les codes de la romance de toute façon, mais ce roman est une bouffée d'oxygène car il évite énormément les clichés. Je n'ai même pas levé les yeux au ciel ! Bon, j'avoue, le seul cliché sont les yeux violets de Lauren, et encore, l'auteur arrive à en faire de l'humour ! En prime, l'auteur prend son temps !! Et ça fait un bien fou ! Pas de passion dès la première minute, pas de femme qui se pâme au premier regard du héros, pas de virginité prise en 2 coups de cuillère à pot (et non, madame n'aura pas 3 orgasmes à la suite !)

J'ai particulièrement aimé que la psychologie des personnages se découvre petit à petit. Et puis Kit est réellement plein d'attention pour Lauren et c'est complètement craquant !

En clair, une lecture que je recommande haut et fort !! En prime, c'est une série qui commence à être traduite en France... sur ce, je vais pouvoir me lire le tome 1 (dès validation de ma commande) et enchaîner sur le tome 3 en juillet !

mercredi 5 juin 2013

Marcus - Pierre Chazal



Voilà un petit roman qui faisait partie de la dernière sélection reçue grâce à Points... un petit roman dont je n'avais pas entendu parlé... un petit roman qui m'aurait peu tenté en librairie je pense, j'en suis même sure en fait ! Et pourtant, je serais passer à coté d'une petite perle ! Parce que ce petit texte qui ne paye pas de mine, il est pourtant très fort ! L'auteur a réussit à m'embarquer dans son monde en quelques pages, en quelques mots.

J'ai pas vraiment envie de vous raconter... Sachez juste que Pierrot, un gars de Lille qui se débrouille dans la vie comme il peut, enterre celle qu'il a aimé depuis gosse, Hélène. Et Hélène laisse un fils, Marcus, 8 ou 9 ans et orphelin. Pierrot sera plus ou moins désigné pour adopter Marcus. Et ça marche vite entre ses deux là. 

Mais ce roman, c'est aussi Dédé, la Margot, Christine, Francis, Fabienne, la petite Céline... Toute une famille recomposée à la sauce amitié, des personnages qui vous semblent tellement réels, tellement proches, que vous avez envie de sauter dans votre voiture pour les rejoindre au bar pour une bière ou au marché à l'ouverture.

Et puis, il y aura une période plus sombre, trouble... Et c'est toute la force de l'auteur de nous décrire ce lieux avec tant de réalisme et de poésie, tout à la fois. Une écriture très rythmé, chantante, du pur bonheur à la lecture et une bouffée d'amours et de tendresse au milieu de la grisaille.

J'aimerais vous mettre tout un tas de citation, mais je ne voudrais pas vous spoiler... et en même temps, c'est vraiment le roman qu'il faut lire ! Un très très beau moment et un coup de coeur assurément pour un roman pour lequel je n'aurais pas parié un kopeck !

"Il aurait pu enrober le truc, me mettre en garde en glissant cinquante balles dans ma poche, mais non. Il préférait cracher la darne comme elle lui remontait des intestins. C'était pas seulement sa façon de faire, c'était sa façon de penser, d'être lui-même. Jamais bête, mais toujours con. Le premier à pester après les barloquarts et les lavettes, le dernier à offrir le gîte et le couvert à ceux qui trimaient pour s'en sortir."

"Des gens comme mon père, ça leur passait au-dessus. La grande parade des familles dans les galeries marchandes du passage des Tanneurs, pour lui c'était du Grand-Guignol, du faux-filet bourgeois à découper en tranches pour nourrir les clébards. Mais ils étaient heureux, et lui pas. Ca en faisait pas des modèles à suivre, juste des exemples à méditer. Guignols ou pas, on les voyait jamais flanquer une tarte à leur môme parce qu'il marchait sur ses lacets, ni engueuler leur femme qui passait cinq minutes sur chaque marque de déo. L'argent les rendait heureux, et le bonheur les rendait paisibles. A choisir entre leur formule et celle de mon père, rien que pour Marcus, j'hésitais pas une seconde."

lundi 3 juin 2013

Deux avis pour le prix d'un !

En principe, je vous ponds un avis par billet... ça, c'était quand j'avais le temps ! Maintenant, j'ai vraiment besoin d'aller à l'essentiel et en prime, les 2 livres en question ne m'ayant pas vraiment marqué, je n'avais pas de quoi en faire un vrai avis... Il s'agit de 2 lectures pour le Prix du meilleur roman points, ce qui explique que je me sois forcée pour les finir malgré mon peu d'intérêt !


Bataille de chats d'Eduardo Mendoza :
En plein guerre civile espagnole et quelques années avant le début de la seconde guerre mondiale, Anthony Whitelands, citoyen britannique et expert en peintures espagnoles est mandaté pour aller expertiser une peinture appartenant à une riche famille. Mais notre expert est plutôt du genre naïf, alors, lorsqu'il se retrouve mêler aux fascistes, aux communistes ou aux démocrates, il est plutôt du genre éléphant dans un magasin de porcelaines... et pour ce qui est des femmes, il devient franchement ridicule. 

Le problème c'est que je me suis rapidement perdue dans les aspects politiques de ce roman et je me suis pas mal ennuyée. J'étais assez curieuse de savoir où allez nous mener cette enquête mais j'avoue que la fin ne m'a même pas apporté les réponses que j'espérais... bref, une déception.


L'ombre de moi-même d'Aimée Bender :
En lisant la 4ème de couverture, j'avais déjà peur... Mona a 20 ans, elle est littéralement dingue des chiffres et son père souffre d'une terrible maladie (il est devenu gris et tout autour de lui devient grisâtre). Ce roman est... assez tordu ! Là aussi il faut s'accrocher pour suivre et les 200 premières pages ont été d'un ennui mortel (sur 300 c'est dur !). J'ai quand même aimé la description des tocs de Mona et la souffrance qu'ils engendrent. J'ai aimé sa relation avec Mr Jones, le vieux prof de math et j'ai cru que j'allais frémir au début de sa rencontre avec Benjamin. J'ai papillonné à la lecture de la scène du cinéma mais dans l'ensemble, beaucoup trop d'ennui et un roman bien trop décousu à mon goût !

"Il y a quelque chose chez toi, Mona Gray, qui fait déborder mon coeur."

samedi 1 juin 2013

Moi après mois : Mai


Retrouver un peu de temps pour lire / Réussir à quitter le boulot un peu plus tôt / Se marrer avec certains collègues / Faire preuve de patience et de diplomatie avec les autres / Se lamenter de la pluie et du froid / Se dire que c'est même pas pour moi mais pour mes abeilles et que c'est vraiment une question de survie / Rallumer le chauffage / Réussir à planter un rosier, une clématite, du jasmin, du chèvrefeuille et des pivoines le long d'un mur entre 2 averses... se dire que je n'aurais pas besoin de les arroser pendant un moment... 



Un samedi matin chez le véto... et c'est parti pour une semaine de soins ! / La fête des mères en famille / 4 générations confondues / Au moment de trinquer, réaliser être la seule femme pas encore mère... ma nièce de 8 ans, ça compte pas ?! / De la flotte, de la flotte, de la flotte... Les champs qui se transforment en lac et les rivières qui débordent / Mes tartines tous les matins avec parfois un passager clandestin sur les genoux...



Je vous jure, il n'est même pas sous extasy !

NB : Et ceci est le 666ème billet du blog !