dimanche 31 mars 2013

Moi après mois : Mars



Avoir 30 ans / Merde / Se dire que j'ai encore 28 jours pour m'y faire / Alors que je rumine depuis des mois ! / Me remettre à l'équitation / Changer de club / Trouver une personne pour monter ma jument et se dire que ce petit jeune tout gentil semble une bonne option / S'offrir une pause thé et brioche au soleil en terrasse / Les joies des giboulées de mars / La neige / Le lendemain : soleil, froid, vent, froid, neige, grêle, froid... / Donc cheminée ! / Mes premiers cheese naan... miam miam miaaam !! / Un tour aux ruches pour constater que tout va bien / Pourvu que ça dure ! / Un rdv chez le coiffeur / Un défi pour mes 30 ans (oui encore !) / Organiser le déménagement de ma jument et pester que sans le véhicule requis, c'est franchement la m*** !!! / Profiter de quelques éclaircies entre les averses pour arracher les mauvaises herbes du jardin... tomber sur une carotte sauvage et éclater de rire !


Recevoir un grooos colis avec plein de bière au gingembre, la Crabbie's / La première gorgée... Haaahaa !!! / Commencer à remplir un album photo... aimer ça ! Retrouver le chemin du boulot / Retrouver le rythme / Se prendre une saucée sous l'orage / Avoir envie de chocolat au point d'en rêver... et de fraise tagada ! / Une super surprise / Ho mon dieu encore une surprise ! Un week-end surprise concocté par mon homme d'amour ! Que du bonheur ! Avoir mal à la gorge à force de rire !


mercredi 27 mars 2013

Geisha - Arthur Golden



Coup de coeur de Cess, ce roman traînait dans ma PAL depuis un moment même si, bien souvent, je l'apercevais au milieu des autres et me disait qu'il fallait vraiment que je m'en occupe ! Le problème, c'est qu'il n'est pas le seul que je regarde parfois ainsi ! Bref, quand Cess a menacé de ne plus me parler si je ne le lisais pas, il a atteint la pile "des livres à lire d'urgence" ! Et je ne le regrette pas car je l'ai dévoré en 2 ou 3 jours (pour 600 pages, c'est pas mal !).

Au début du siècle, au Japon, Chiyo, 9 ans, n'est qu'une petite fille de pêcheur. Vendue à une okiya (maison où vivent les geishas appelées aussi geikos) de Kyoto, elle est rapidement remarquée par ses yeux bleus d'une grande beauté. Mais la beauté ne suffit pas pour devenir geisha et elle devra endurer bien des sacrifices et des souffrances. Tout d'abord, Hatsumomo, la seule geisha de l'okiya la prend en grippe et complote pour l'empêcher de suivre les cours pour devenir geisha. Mais une rencontre due au hasard changera totalement la vie de Chiyo. Renommée Sayuri, elle devient l'une des geisha les plus renommée de Gion.

J'ai beaucoup aimé retrouvé cette ambiance très particulière des geikos au début du siècle. J'ai seulement chipoté un peu sur la fin, que j'ai trouvé un peu trop "conte de fée" à mon goût. Le reste du roman étant assez réaliste, j'avais espéré que l'auteur continuerait dans cette veine. Mais c'est juste pour chipoter ! 

J'ai beaucoup pensé à un autre livre, Ma vie de geisha de Mineko Iwasaki qui raconte la vie de cette geisha, de son apprentissage à son succès et qui m'avait ouvert les portes sur ce monde méconnu. 

Si vous souhaitez en apprendre plus, je vous invite aussi à lire et admirer un très beau livre : Mon journal de geisha de Komomo et Naoyuki Ogino qui raconte l'apprentissage d'une jeune fille moderne qui souhaite devenir geisha. 


Les photos permettent de saisir immédiatement les descriptions des costumes et autres coiffures. Et j'ai trouvé passionnant de suivre cette jeune fille qui a décidé en 2000 de démarrer sa formation pour une institution marquée par le traditionnel. Je suis à la fois fascinée par la complexité de leurs enseignements et énervée par l'attitude soumise qu'elles peuvent donner (même si je sais qu'il ne s'agit que d'une attitude et que les geishas sont loin d'être des femmes faibles)


"Les jeunes filles imaginent des choses insensées ! Les espérances, c'est comme les ornements que l'on porte dans les cheveux. Les filles en ont trop. Une fois vieilles, il suffit qu'elles en mettent ne serait-ce qu'un seul pour se rendre ridicules."

vendredi 22 mars 2013

2 tags sinon rien !

J'ai à peine eu le temps de répondre au tag de Syl, que me voilà de nouveau taguée par Tam-Tam ! Alors comme j'ai encore du temps, je m'y colle ! Mais ne vous y habituez pas ! Surtout qu'à partir de lundi je reprends le chemin du boulot alors je risque déjà d'avoir du mal à trouver le temps de lire ET de rédiger des billets lecture alors ne comptez pas sur moi pour un troisième tag !

1) Quelle est votre comédie romantique préférée, et pourquoi ?
Bon... alors on va revenir à mon enfance et élire Dirty Dancing... parce que j'avais du user la cassette vidéo à l'époque à force de le regarder et que je le connais par coeur ! (et là, j'imagine déjà les jeunes : "c'est quoi une cassette vidéo ?") Maintenant, je regarde rarement 2 fois un film (manque de temps) mais sinon pour les films plus récents, je dirais Mamma Mia qui me fait hurler de rire, danser et chanter en même temps... avouez que c'est fort !! ^^

2) Quel héros est resté avec vous si souvent, que vous vous surprenez à comparer les hommes à ce héros sans même vous en rendre compte ?
Alors, honnêtement, je n'ai jamais comparé les hommes à mes héros préférés même inconsciemment... mais je dirais que j'ai beaucoup pensé à 2 héros qui sont ... roulements de tambours... Jamiiiie (hOoo, what a surprise !!) et Lestat le vampire d'Anne Rice ! Donc de toute façon, difficile de comparer un homme au plus sexy des écossais roux en kilt ou à un vampire (qui lui ne brille pas !)

3) Plutôt historique ou contemporain ? Et pourquoi, quand comment ?
Et dans quelle étagère ?! ^^
Alors celles qui me connaissent le savent... historique bien sur ! Encore, que de temps en temps, je peux apprécier un petit contemporain. Pourquoi ? Pour le rêve (les chevaux, les robes, les bals, les hommes macho ! ^^) Quand ? Lorsque j'ai envie de détente notamment après une lecture intensive ! Comment ? Je peux répondre goulument ?! ^^

4) Quel morceau de musique vous amène immanquablement le sourire aux lèvres ? 
Alors... après réflexion je dirais Does your mother know d'Abba interprété par Christine Baranski dans Mamma Mia... pourquoi ? Mais parce que c'est à hurler de rire ! 
Sinon y a aussi Super Trouper, toujours dans Mamma Mia et pour la même raison ! Et puis en plus, ça donne envie de danser ! ^^
Allez, juste une dernière pour la fin : Waterloo... pour les costumes !! Non parce que les moules-burnes et les torses poilus, j'en peux plus de rire !!

5) En romance, quel est l'importance du physique du héros dans votre lecture ?
Finalement, très peu ! De toute façon, ils sont toujours magnifique alors blond ou brun, aux yeux bleu ou vert, aucune importance ! J'avoue que souvent, à la fin d'une romance, je suis incapable de décrire le héros ! Ce qui m'importe c'est son charisme et son sex-appeal... et lorsque l'auteur c'est bien débrouillé, il déborde de l'un comme de l'autre !

6) Qu'est ce qui vous rend chèvre en romance ? Quels éléments vous font pester et presque reposer le livre ?
Hahahaaa !!! Tout ce qui est vraiment trop irréaliste ! Les imprécisions, les raccourcis ou rallonges selon le bon vouloir de l'auteur et tout ce qui touche à la moral bien pensante, religieuse ou puritaine !

7) Qu'est-ce qui dans un synopsis vous fais sauter sur le livre quasi systématiquement ?
Alors là... je vais avoir un gros problème... je n'en sais rien !! Si je suis en mode "craquage", un rien me fera acheter le livre ! Mais en mode "restriction", je me retiens même pour un livre qui me fait trèèès envie (suffit de penser à tous les autres qui me font trèèès envie aussi et qui moisissent dans ma PAL !) 

8) Quelle est l'importance de la romance dans votre vie ?
HOoo mais t'as de ces questions toi !! Franchement, est-ce qu'on demande à quelqu'un "quelle est l'importance des desserts dans sa vie ?" Ba tiens, la voilà la réponse à ta question ! Comme les desserts, pas nécessaire et cependant indispensable !

9) Comment êtes vous tombée du côté rose de la force ?
Tout d'abord en découvrant Barbara Cartland chez mon bouquiniste préféré vers 14 ou 15 ans... ne pas s'étonner donc, que j'aime les historiques ! 

10) Quel genre d'héroïne êtes-vous ?
huhu... j'aimerais pouvoir te répondre du genre aventurière mais ne rêvons pas ! Je dirais plutôt du genre perdue dans ses livres, au coin du feu, avec une tasse de thé...

11) Quel est votre genre de héros ? (alpha, beta, oméga 3 ?)
En principe, je ne jure que par les alpha (oui madame !) mais pour la série du protectorat de l'ombrelle de Gail Carriger, je me suis découverte une passion pour les alpha, beta et oméga... Channiiiing !!!!

mercredi 20 mars 2013

Concours du printemps jusqu'à Pâques !


Hello everybody !

Depuis des jours maintenant, je vous bassine avec mon énorme coup de coeur du moment, Une femme fuyant l'annonce de David Grossman (si si je le sais, je vous entends !) mais aujourd'hui, grâce aux éditions Points, je vais pouvoir vous gâter !


Alors, attention, 
accrochez-vous à vos claviers parce qu'il y a 5 exemplaires de ce roman merveilleux à gagner !!!
Ouiiii, 5 !!

Les gagnants n'auront donc plus d'excuse !

Alors comment on s'y prend pour recevoir chez soi, une perle littéraire à couper le souffle ? Et bien mes petits lapin en sucre (l'influence de Pâques !), c'est tout simple ! Il vous suffit de me dire en commentaire pourquoi vous aimeriez lire ce livre. Les gagnants seront tirés au sort parmi les participants.

Vous avez jusqu'au 31 mars minuit pour participer... ce qui me permettra d'afficher les résultats le lendemain... et non, ça ne sera pas un poisson d'avril... promis ! ^^


mardi 19 mars 2013

Tag !


Allons bon ! Me v'là taguée ! Alors avant de procrastiner ce tag pour l'oublier au fin fond de ma mémoire (comme tant d'autres tags !) voici immédiatement mes réponses à Syl !

1) Quel est votre dernier livre coup de coeur ?
Alors ça, c'est une question facile ! Of course, je réponds Une femme fuyant l'annonce de David Grossman... Et puis d'ailleurs, je vous en reparle demain !

2) Et le dernier qui vous est tombé des mains ?
J'ai eu pas mal de lectures décevantes ces mois-ci mais je dirais que la pire (et surement la plus marquante) fut Le monde de Charlie de Stephen Chbosky...

3) Quel est votre personnage de fiction incontournable, inoubliable ?
Naaann, mais un seul c'est pas possible !! Je vais tout de même faire un bon tri et élire dans le trio de tête : Jane dans Jane Eyre bien sur de Charlotte Brönté, mon cher Jamie dans la série Le Chardon et le Tartan de Diana Gabaldon... et son équivalent moderne niveau sexytude avec Barrons dans la série Fever de Karen Marie Moning.

4) Que vous évoque les contes de Canterbury ? Ceux qui l'ont lu ont-ils souffert ?
Que nenni ma bonne dame ! J'avoue mon inculture !

5) Salé ou Sucré ?
HOooo !!! Les deux mon capitaine !!

6) Biscuits ou bonbons ?
Même si je ne fais pas la grimace devant des fraises tagada (miaaaam !!) je suis définitivement plus en danger dans le rayon biscuits que dans celui des gâteaux... particuliers tout ce qui ressemble de près ou de loin à un biscuit sec ! ^^

7) Ovin ou caprin ?
Huumm... je dirais ovin !

8) Où étiez-vous le 13 mars 2013 à 20h30 ?
Alors... mon homme était absent pour cause de déplacement professionnel donc je devais être en train de me faire un plateau repas devant la téloch pour un fond sonore, un livres à portée de main ainsi que verre de vin rouge (pour l'accompagner à distance, il buvait aussi du vin rouge !)

9) Y a-t-il de la vie sur Mars ?
Pourquoi que sur Mars ?!

10) Connaissez-vous la réponse à la grande question de la vie, de l'univers et du reste ?
Tu penses bien que si je la connaissais, tous le monde serait au courant ! ^^

11) Si vous étiez un super-héros ou une super-héroïne, comment serait votre costume ?
Avec des petites oreilles pointues, une longue queue, un masque et le tout de couleur noire !... Miiiaouuuu !!

Je refile le "bébé" à qui veut ! :o)

lundi 18 mars 2013

Je vous emmène - Joyce Carol Oates



Dans ce roman, la jeune fille qui se fait appeler Anellia démarre des études de philosophie au campus Syracuse. Dernière née d'une famille composée exclusivement de garçons, Anellia a vécu une enfance où elle fut régulièrement rejetée. D'un naturel solitaire, elle voue soudainement une passion pour la sororité Kappa Gamma Pi, l'une des plus anciennes du campus. Elle conçoit comme un défi d'y être acceptée, elle qui n'est pas populaire. A sa plus grande fierté, elle sera effectivement intégrée chez les Kappa Gamma Pi, elle sera une soeur elle aussi. Mais loin des journées d'accueil où la grande maison brillait dans la lumière et où les soeurs servaient du thé dans de jolies tasses en porcelaine, la vie quotidienne dans la maison n'est pas aussi facile. Intégrée officiellement, Anellia n'est pas considérée comme l'une des leurs. 

Lorsqu'elle quitte enfin la sororité, elle rencontre Vernor Matheus, un étudiant noir en philosophie. Lui vouant une passion sans borne, prête à tout pour être acceptée par lui, Anellia ne se préoccupe pas des remarques que suscite ce couple entre un homme noir et une femme blanche. Brisant les tabous, elle se donne à cet homme corps et âme.

Je ne vous raconterais pas la troisième partie car se serait spoiler sur un élément important du livre, mais sachez que c'est celle que j'ai le moins aimé. Je n'en ai pas vraiment senti l'utilité, ni l'intérêt... et être déçue par la dernière partie d'un roman, c'est un peu comme un dessert raté à la fin d'un bon repas ! A part cette dernière partie et la fin que j'ai trouvé en deçà de ce que sait faire Oates, j'avoue avoir aimé le reste du roman. 

J'ai notamment beaucoup apprécié la première partie et en apprendre plus sur ces fraternités qui peuplent les universités américaines (système que j'aurais détesté !) Notamment, j'ignorais que les membre devaient payer un prix financier pour en faire partie et que bien sur, ce prix augmentait en fonction de la réputation de la sororité. De même, j'ai aimé sa relation avec Vernor Matheus, j'ai aimé sa passion et la façon dont Oates présente la narratrice comme prête à tout pour l'amour de cet homme, presque névrosée par cette relation. Le problème est donc pour moi cette dernière partie. J'aime quand les romans d'Oates vont crescendo, souvent dans la folie des personnages jusqu'à une explosions finale, quelle qu'elle soit. Et ici, malheureusement, j'ai trouvé que le soufflet retombait mollement. Une lecture en demi teinte donc, qui s'avérait pourtant prometteuse. 

vendredi 15 mars 2013

Pris au jeu - Nicole Jordan


Il y a quelques temps, j'avais découvert la collection Passion Intense (graouuu) de chez J'ai Lu et surtout Nicole Jordan avec Désir Brulant... tour un programme ! J'ai donc remis le couvert avec un autre roman de l'auteur et je vous assure qu'entre deux pavés bien sérieux, ça fait un bien fou ! 

Voici donc la sage veuve Vanessa Wyndham obligée d'implorer Damien Sinclair, le Prince des Libertins, pour qu'il épargne son frère de sa terrible vengeance qui touche au passage sa famille. Il faut dire aussi que le frère en question a fait quelques chose de vraiment pas bien à la soeur de Damien (non non, pas à ce point tout de même !) du coup, difficile pour lui de faire preuve d'un minimum de clémence... enfin... sauf si la belle Vanessa veut bien donner de sa personne ! Oui, oui !! Si elle accepte d'être sa maîtresse pendant quelques temps, Damien n'exigera pas le domaine familial comme il en a le droit. Et pour protéger sa famille, Vanessa est prête à tout ! 

Mais je vous rappelle que nous sommes dans une romance là, donc son sacrifice sera beaucoup moins glauque qu'il n'y parait ! Résultat, l'auteur a encore su me séduire avec une histoire qui ne renouvèle pas le genre, certes, mais qui fonctionne parfaitement bien ! Dévoré en quelques heures, je n'ai fait qu'une seule bouchée de son roman (et je me suis encore couchée tard !)

mercredi 13 mars 2013

Les tendres plaintes - Yoko Ogawa



Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans l'univers de Yoko Ogawa et je remercie Adalana de m'avoir permis de la redécouvrir ! Je me suis laissée emportée par l'histoire de Ruriko qui décide de fuir sa vie. Fuir son mari surtout, qui découche régulièrement pour retrouver sa maîtresse et qui a parfois la main lourde notamment lorsqu'il est ivre. Sans préparation, elle remplit deux valises, sélectionne ses outils de travail pour réaliser les commandes de calligraphies en cours et se rend dans le vieux chalet familial, perdu au fond des bois. Elle ne s'y était plus rendu depuis des années et voilà qu'elle se réapproprie la maison en bois.

Pour troubler sa solitude, elle fait alors connaissance avec ses voisins. Un homme, Nitta réalise des clavecins, aidé par son assistante, la jolie Kaoru. Ils passent alors beaucoup de temps ensemble, entre discussions sur la fabrication des clavecins, repas ou soirée à écouter de la musique, notamment Les Tendres Plaintes que Kaoru apprécie beaucoup. Ruriko est rapidement attirée par Nitta mais face à son désir d'étreintes, d'attentions et d'amour, se dresse la relation de confiance et de compréhension que partagent Nitta et Kaoru grâce à leur passion de la musique.

Cette période au chalet sera pour Ruriko une période hors du temps. Une période de travail de calligraphie, une période destinée à la musique, une période rapprochée de la nature et des choses simples afin de se reconstruire. 

Comme Ruriko, j'ai beaucoup apprécié cette parenthèse. L'écriture est magnifique et apaisante. Une petite bulle de sérénité.

Pour écouter Les Tendres Plaintes interprétées par Marcelle Meyer (le son grésille un peu vu la date de l'enregistrement mais l'interprétation est magistrale !)

Challenge écrivains japonais d'Adalana


lundi 11 mars 2013

Grand-père avait un éléphant - Vaikom Muhammad Basheer



Voilà un roman que je n'aurais certainement jamais lu sans le prix du meilleur roman des éditions Points. Il faut avouer que je suis peu tentée par la littérature indienne et malheureusement, cet essai ne m'aura pas convaincue.

Fille unique d'une famille très riche, Kounnioupattoumma ne connaît pourtant rien du monde. N'étant pas instruite, elle attend simplement d'être mariée par ses parents à un prétendant de son niveau. Pour le moment, elle doit passer ses journées à accueillir les visiteurs pour leur faire admirer ses robes et bijoux nombreux, réciter les préceptes strictes qu'elle a reçu et rêver à la richesse de son grand-père qui avait un éléphant.

Mais soudain, la fortune de son père s'écroule. Fini la belle maison, les lourds bijoux ou les idées de mariage fastueux. Kounnioupattoumma va désormais vivre pauvrement avec son père et sa mère, apprendre à tenir une maison et finalement découvrir la vie.

Un roman très court finalement et un style assez distant ont fait que je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire de Kounnioupattoumma. Un avis tout aussi court pour un livre qui m'aura laissé de glace.

vendredi 8 mars 2013

Une femme fuyant l'annonce - David Grossman



Je vous préviens tout de suite, je vais avoir beaucoup de mal à vous parler de ce roman tant je l'ai aimé. J'ai tellement de choses à vous en dire et en même temps, je ne sais pas par quoi commencer...
Je peux déjà vous dire que pourtant, lui et moi, c'était loin d'être gagné ! Lorsque je l'ai aperçu dans la liste des sélectionnés pour le prix du meilleur roman des lecteurs Points, j'étais loin d'être emballée... et en lisant quelques avis sur le net (juste 2 ou 3 pour ne pas être spoilée), j'étais même sur que je n'aurais jamais lu ce roman si je ne faisais pas partie du jury. Tout ce que j'en avais retenu c'était une mère israélienne qui craignait pour la vie de son fils, parti à la guerre. Je craignais de la tristesse à flot à chaque page (ai-je précisé que c'était une brique ?!), je craignais de m'enliser dans l'évocation du conflit israélo-palestinien, je craignais l'ennui... Bref, ce roman, je le regardais trôner sur la table de mon salon depuis des semaines, sans comprendre cette couverture, ni vraiment le titre et j'en appréhendais la lecture.

Et comme je me trompais ! Dès les premières pages, j'ai été secouée par le prologue, si particulier. Juste une date, 1967, pour situer... une date qui devrait évoquer quelque chose... une date qui reste vide de sens pour moi, pas très calée en histoire contemporaine ! Deux adolescents israéliens, Ora et Avram, malades, envahis par la fièvre, délaissés dans un hôpital alors que la guerre éclate... Des dialogues décousus, l'obscurité, l'ignorance de ce qui ce passe à l'extérieur, la solitude... tout concourt à rapprocher ces deux là. Tout aurait pu être si simple. Mais dans la chambre d'Avram, il y a aussi Ilan, très malade, ils ne sont pas surs qu'il survive. 

En quelques pages, l'auteur avait su me mettre dans sa poche ! Quel talent pour nous plonger dans cette ambiance ! J'étais ferrée, bien décidée à faire la connaissance avec ces trois là, surtout Ora et Avram. après ce prologue, nous voilà propulsés en 2000. Ora accompagne son fils cadet, Ofer, à la guerre. Elle est inquiète, bouleversée, agit et parle sans réfléchir... on peine à reconnaître l'Ora que nous avions rencontré. Elle doit laisser son fils, c'est sa décision. Elle rentre dans son appartement vide, craignant à chaque instant qu'on vienne lui annoncer la mort de son fils. Et finalement, elle décide qu'elle n'attendra pas là. Un peu comme un pari, un peu comme pour défier le destin, elle croit que si ceux qui viennent annoncer les mauvaises nouvelles ne la trouvent pas, alors il n'y aura pas de mauvaise nouvelle. Un peu comme lorsqu'enfant, on décide de ne marcher que sur les dalles blanches ou grises. 

Pour protéger son fils, elle emporte les sacs qu'ils avaient préparer pour leur randonnée en Galilée, ces journées qui devaient être celles du bonheur, elle emporte les 2 sacs et emmène de force Avram, son ami qu'elle n'a plus vu depuis 20 ans. Au grès des marches, des journées qui défilent, des efforts fournis et du combat contre leur propre corps, Ora et Avram se redécouvrent. Ora parle, beaucoup de son fils Ofer, pour contrer le destin, pour protéger ce fils qu'elle aime tant. Sans hâte, nous serons ce qu'est devenu Ilan et nous ferons connaissance avec Adam, le fils ainé d'Ora. 

Moi qui craignait le pathos, j'ai été submergée par l'émotion que renferme ce texte, rempli de nostalgie, de joies, de peines, rempli d'amour surtout, d'amitié, d'amour maternel, d'amour charnel... J'ai été bouleversée (et je le suis encore !), bouleversée par l'histoire, par les histoires (!), bouleversée par les personnages. J'ai aimé Ora, immédiatement, j'ai aimé Ilan, même s'il n'a pas vraiment le beau rôle, j'ai aimé Adam et Ofer, j'ai surtout aimé leur description teintée de l'amour d'Ora, mais surtout j'ai aimé Avram. Avram, adolescent excentrique, artiste vibrant dans la moindre fibre de son corps, Avram adulte, brisé, réflechi.

J'ai tellement envie de vous faire partager à quel point ce livre est beau, à quel point il m'a touché mais je ne suis pas certaine d'y arriver. Je n'ai pas les mots pour le décrire. J'ai juste envie d'hurler : "LISEZ-LE !!!" J'ai envie de vous dire tout simplement, comme Béatrice, que c'est un chef d'oeuvre (et je vous invite à lire son billet tout aussi élogieux !) Et j'ai envie de remercier très fort les éditions Points parce que sans leur prix, je n'aurais jamais lu ce roman et je serais passée à coté d'un coup au coeur ! Et merci beaucoup à Cess d'avoir répondu à toutes mes questions ! Parce que le seul tout petit défaut que j'ai noté, c'est que j'aurais aimé un petit lexique pour expliquer certains termes ou fêtes juives, pour m'imprégner au mieux de l'ambiance... mais heureusement, il y a Wiki et Cess !

"CE N'ETAIT PAS UN COUP DE FOUDRE (...) PARCE QUE JE T'AIMAIS BIEN AVANT STOP AVANT DE TE CONNAITRE STOP JE T'AIMAIS DEJA A L'AUBE DES TEMPS STOP AVANT D'EXISTER STOP PARCE QUE JE NE SUIS DEVENU MOI-MÊME QU'APRES T'AVOIR RENCONTREE STOP."


mardi 5 mars 2013

Attachement - Rainbow Rowell


Depuis le temps que toute la blogo parle de ce livre (ha non pardon, mes infos datent, depuis on est passé au mommy porn !), je me suis enfin décidé à le lire, entre 2 gros pavés bien sérieux !

Pour celles qui débarquent : quelques mois avant le passage à l'an 2000 (oui c'est un contemporain qui date... c'est un nouveau concept !) Lincoln, geek trentenaire, beau comme un dieu mais qui s'ignore (Ana sort de ce corps !) dégote un boulot : agent de sécurité informatique. Sur le papier, ça fait rêver. En vrai, c'est moins fun ! Il s'agit de contrôler les mails des employés pour vérifier que chacun utilise bien l'informatique à des fins professionnelles (mais bien sur !), de rappeler à l'ordre ceux qui enfreindrait cette règle (n'oubliez pas... on vous surveille !) et en prime de travailler en horaire décalé le soir et une partie de la nuit ! Mais surtout, Lincoln n'a quasiment rien à faire lors de ces "journées" de travail et donc il est surtout payé à s'ennuyer !

Alors, lorsque déboulent les mails de Beth et Jennifer, c'est un peu sa bulle d'oxygène à lui ! Certes, il devrait les signaler car elles utilisent leurs mails pro à des fins non pro... oui mais en même temps, ce n'est pas une infraction très grave et puis il aime bien les lire. Forcément, ce qui devait arriver arriva et il tombe amoureux de l'une d'entre elles (je vous garde la surprise mais si vous lisez la 4ème de couverture, sachez que le suspense est cuit !). Seulement, difficile d'avouer à une femme qu'on l'aime alors qu'on ne la connait pas et qu'on espionne ses mails... sur que ça parait un peu psychopathe comme ça ! (Dans les romans, c'est peut-être romantique, mais dans la vraie vie, c'est complètement parano !)

Clairement, je n'ai pas aimé autant qu'Embrouilles à Manhattan de Meg Cabot, mais j'ai passé un bon moment lecture. Les échanges entre Jennifer et Beth sont drôles et Lincoln est attachant.

Un petit extrait pour la route qui m'a fait penser à beaucoup d'entre nous (non, je ne citerais pas de nom !)
"Jennifer à Beth : Oh, j'adore ces films, surtout ceux avec Colin Firth. Je suis comme Bridget Jones, sauf que je suis grosse pour de vrai.
Beth à Jennifer : Oh... Colin Firth. Il ne devrait jouer que dans ce genre de film (...)
Jennifer à Beth : Continue à taper son nom, même son nom est beau.
Beth à Jennifer : Je crois que nous venons de découvrir l'identité du seul homme pour lequel nous serions prêtes à nous battre au bar d'un aéroport.
Jennifer à Beth : Tu oublies Ben Affleck."

dimanche 3 mars 2013

Gourmandises dominicales !


Parce que parfois, je craque !!


Petit fraisier bien frais ! Le péché mignon de mon homme !


Petit gâteau au chocolat... je ne serais pas vous dire ce qu'il y avait dedans, je n'ai pas retenu ! Mais c'était crémeux et chocolaté à point !


Et MON péché mignon (parmi plein d'autres !) une forêt noire... miaaaammm !!!

Sur ce, je vous laisse, j'ai des penderies Ik** à monter et envie de travailler au jardin aussi !
Bon dimanche !