jeudi 31 janvier 2013

Moi après mois : Janvier !



D'après le rdv de Moka.

Défaire le sapin / Réaliser que c'est bien plus rapide de le défaire que de le faire / Mais moins sympa aussi / Ranger le carton de déco / Espérer se souvenir de son emplacement dans un an / Espérer la neige  / Être déçue par 3 malheureux flocons / Savourer un petit déjeuner scones avec mon homme / Manger du chocolat /  Refaire des scones / Trouver ça trop bon ! / Profiter du feu de cheminée / Se plaindre de ne pas manger de galette / La faire soi même pour le coup ! / Une surprise un dimanche matin : la neige enfin !! / Plus de courant / Être bien contente d'avoir une cheminée pour avoir chaud


Acheter des livres / Oui mais de préparation au concours administratif alors ça ne compte pas ! / S'équiper en cahier, feutre, fluo, post-it et avoir l'impression de reprendre le chemin de la fac mais sans les cours magistraux


S'inscrire sur FB / S'en occuper une journée et laisser tomber / Me dire que j'ai vraiment un poil dans la main pour certains trucs / Être déprimée par ma conseillère pôle-emploi et se dire qu'il est vraiment temps de trouver quelque chose... ne serait-ce que pour ne plus la voir !


mardi 29 janvier 2013

Youhouuu !!



Hello !

Un petit passage aujourd'hui pour vous donner 2 informations importantes ! 

La première m'a cueillie au saut du lit : l'UNAF (l'Union Nationale de l'Apiculture Française... et pas l'Union Nationale des Associations Familiales sinon vous n'y comprendrez rien !) lance une pétition pour tenter d'alerter les autorités européennes (encore et toujours... sont un peu dur de la feuille ces gens là !) sur les dangers des pesticides sur les abeilles ! 
C'est par ici qu'on signe : ICI !!

Sinon, pour les nouvelles plus légères, Emma organise un petit concours sur son blog pour gagner une des 2 boîtes créées par elle-même ! C'est par ici que ça se passe : suivez le guide ! Et c'est jusqu'au 10 février mais ne trainez pas trop ! Pour rappel, c'est Emma qui a réalisé mon super carnet vert écossais que j'adore !

dimanche 27 janvier 2013

Brownies indécents



Un dimanche pluvieux, des bananes qui avaient atteints un taux de maturité inquiétant, une envie de chocolat et de moelleux... me voilà ressortant ma bible de Martha Stewart que je vous avais présenté il y a quelque temps pour tester un brownies au chocolat et à la banane !

Rien de plus simple que cette recette ! Faire fondre 170g de chocolat, 25g de cacao en poudre et 80g de beurre. Dans un saladier, mélanger 100g de farine, 1/4 de cuillerée à café de levure chimique et 1/4 de cuillerée à café de gros sel (pour celles et ceux qui aiment !). Dans un autre saladier, battre au fouet 2 oeufs, 160g de sucre et 1 cuillerée à café d'extrait de vanille. Ajoutez ensuite le chocolat fondu puis la farine. C'est à ce moment là que j'ai mélangé 2 bananes bien mures réduite en purée...

Il ne reste plus qu'à verser la pâte dans un moule de 20cm de coté, bien beurré et mettre au four à 180° pour une trentaine de minutes. Après 15 min de refroidissement, vous pouvez démouler, couper en petits carrés et déguster entre amis... Mon erreur a été de ne pas faire de photos avant de le proposer aux amis... Quand j'ai voulu faire une photo... il n'y en avait plus ! ;o)


NB : Je vous ai entendu !! Surtout toi, Syl ! Nan mais plus sérieusement, il me restait 2 bananes, il pleut toujours, je n'ai pas assouvi mon envie de chocolat, je suis passablement déprimée et découragée et donc j'ai refais un brownies... en ajoutant quelques noix concassées (une dizaine) et je vous confirme que c'est top ! Même si j'ai bien failli m'étouffer au moment d'en avaler une bouchée en lisant la dernière phrase de Freedom de Jonathan Franzen, roman qui m'a habité et dont la fin est particulièrement émouvante !


Donc oui, c'est une photo particulièrement pourrie question luminosité... et finalement en lien avec cette journée merdique ! (il pleut, donc pas de lumière, c'est qfd !)

samedi 26 janvier 2013

Le pacte de McKeltar - Les Highlanders #5 - Karen Marie Moning



En pleine période romance, j'ai repris cette série que j'avais mis de coté après l'énooorme déception qu'avait été le tome 4 ! Mais j'ai décidé qu'il était temps de raccrocher les wagons et je me suis saisis de ce tome assez confiante, puisque toutes les lectrices passées avant moi, m'avaient assuré qu'il était bien mieux... soit ! Effectivement... il est biiiien mieux !

Dans le tome précédent, on suivait Drustan McKeltar, druide et highlander. Cette fois, on s'intéresse à son jumeau, Dageus, druide, highlander et accessoirement, hôte de 13 âmes noires qui tentent de s'emparer de son corps après que Dageus est rompu le pacte avec les Tuatha Dé Danaan pour sauver son frère... bon je vous rassure, c'est mieux expliqué dans le roman et plus clair aussi ! Du coup, nous voilà à New-York en notre temps, avec un Dageus qui tente de combattre ses démons (au sens propre pour le coup !) et de rester humain. Pour cela, il a deux moyens : ne pas utiliser ses pouvoirs magiques et faire l'amour aussi souvent que possible... rien que ça ! En parallèle, il cherche tous les livres anciens qui parlent des légendes écossaises pour tenter de trouver un moyen d'éradiquer ses 13 démons. 

C'est ainsi qu'il rencontre Chloé Zanders qui travaille au musée. Elle est chargée de lui apporter un ouvrage très ancien, un prêt richement payé par Dageus avec des objets écossais datés du XVII siècle. Forcément, elle tombe rapidement sous le charme de cet homme mystérieux alors même qu'elle vient de découvrir qu'il est ce voleur qui dérobe tant d'ouvrages anciens (parce que quand il ne peut les emprunter, il les vole !). Pourtant, il ne la violente pas et il l'a fait même mangé (à la becquée puisqu'elle est attachée... sur son lit !). Bref, Chloé se sent terriblement attirée par Dageus, un homme puissant, sombre, grand (pensez donc, au bas mot 1m95 au moins... j'aime quand KMM est raisonnable !) et qui feule (et un homme qui feule est terriblement sexy... ça me rappelle une soirée parisienne ça !)

Nos deux (futurs) tourtereaux ne sont pas prêt de se séparer puisque rapidement, Dageus comprend que Chloé est sa promise. Mais bon, la demoiselle ne se laisse pas tout de suite mettre dans son lit ce qui oblige Dageus a une très grande maîtrise de soi ! Et pour notre plus grand bonheur, leur enquête les oblige à se rendre en Ecosse et même à faire un petit voyage dans le temps ! 

Simple, efficace, bon... un plaisir de retrouver KMM dans une romance réussie !

mercredi 23 janvier 2013

Scintillation - John Burnside



Nous sommes dans l'Intraville, lieu terne où les gens sont plus malades qu'ailleurs. Tout le monde sait que c'est à cause de l'ancienne usine chimique, fermée depuis longtemps, sensée avoir été nettoyée. Tout le monde sait aussi qu'en réalité, elle a été laissée à l'abandon, pourrissant sur elle-même, empoisonnant la terre, l'eau, l'air et tout être vivant trop proche.

C'est pourtant dans ce lieu que continue à vivre la petite communauté, en essayant d'oublier les disparitions d'adolescents qui se succèdent. Morrison, l'unique agent de police de la ville affirme qu'il s'agit de fuites, ces adolescents sont partis tenter leur chance ailleurs. Et pourtant, Léonard, 14 ans, doute de ces affirmations. L'une des victimes était son meilleur ami. Il sait bien qu'il ne serait jamais parti sans lui, qu'il n'aurait rien tenté sans le lui dire. Entre un père malade et une petite amie nympho, Léonard tente de survivre grâce à la lecture qui le passionne.

Dans ce roman, l'auteur nous permet de suivre plusieurs narrateurs, même si c'est Léonard que nous suivrons le plus. Si j'ai apprécié la vivacité de cet adolescent, son amour pour les livres, sa violence et son désespoir aussi, je me suis beaucoup ennuyée avec les autres narrateurs. Globalement, je n'ai pas accroché au style du roman ni même à l'histoire. Difficile d'expliquer vraiment pourquoi si ce n'est un ennui du début à la fin avec quelques pics d'intérêt pour certains passages du récit de Léonard.

Bref, ce roman là n'était pas pour moi !

"L'ennui, c'est que le vaste monde froid et sauvage se compose principalement de deux choses pour lesquelles je ne suis pas très douée : les autres gamins, et l'école. Enfin bon, ce n'est pas que les autres gamins m'insupportent tant que ça, juste que la politique des relations, c'est franchement chiant."

"La définition d'un ouvrage qui se lit d'une traite devait être, en réalité, que le bouquin est tellement bien qu'on ne peut pas s'arracher à sa lecture alors que la page suivante est là et qu'elle risque d'être tout aussi captivante que celle qu'on dévore."

"Il est sage, celui qui sait quand il vaut mieux préserver la paix. S'il y a moyen, il vaut toujours mieux préserver la paix, je crois. Et quand il n'y a plus moyen, foncer dans le tas et cogner dur. Chacun pour soi et cetera."


lundi 21 janvier 2013

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert - Joël Dicker



Avant de démarrer ce billet, je tiens d'abord à dire un grand MERCI à Cess pour m'avoir offert ce roman, dont j'avais peu entendu parler et qui est juste une PURE TUERIE !! Voilà. J'aurais bien envie de m'arrêter là et de vous dire simplement "Lisez-le" mais bon, je vais tenter de développer un peu mon commentaire. "Tenter" étant le mot clé tellement cette lecture fut riche, riche en rebondissements, riche en rires, riche en émotions, riche en mots... riche en pages aussi mais je vous assure que l'on dévore les 664 pages avec une grande rapidité ! Oubliez le linge à laver, les courses à faire ou la cuisine à préparer parce que vous serez trop curieuse de lire la suite... et ce n'est pas Mlle Pointillés qui dira le contraire !

Pour placer un peu les choses... vous avez tout d'abord Marcus Goldman, jeune auteur dont le premier roman a été encensé par la critique et qui, après une période d'euphorie, vit désormais le cauchemar de la page blanche. Complètement perdu, il rejoint finalement dans le New Hampshire son ancien professeur d'université, le grand Harry Quebert auteur d'un roman devenu un classique et qui s'est arraché en son temps. Or il apprend lors de ce séjour que lorsque son ami Harry avait une trentaine d'année, il est tombé amoureux d'une jeune fille d'à peine 15 ans ! Nola Kellergan était belle, blonde, joyeuse, tout le monde l'appréciait dans la petite ville d'Aurora. Oui mais voilà, le 30 août 1975, Nola disparaît dans des circonstances particulièrement inquiétantes et ne sera jamais retrouvée...

Jusqu'au printemps 2008 où un corps est découvert sur la propriété d'Harry et il s'avère très rapidement qu'il s'agit bien de celui de Nola. Enterrée lors de sa disparition après avoir été tuée. Enterrée avec un manuscrit qui s'avère être celui d'Harry, ce fameux roman qui aura fait sa carrière. Il n'en faut pas plus pour l'accuser, l'arrêter, renier toute son oeuvre littéraire et le livrer en pâture aux journalistes qui se délectent. 

Ne reste que Marcus, incapable de croire qu'Harry ait pu tuer celle qu'il aimait. Pour son ami, il décide alors de reprendre l'enquête et remue le passé des habitants d'Aurora. 

Bien, je m'arrête là pour l'histoire, vous n'avez pas besoin d'en savoir plus ! J'en savais même moins au début de ma lecture ! Sachez seulement que ce roman est bien plus qu'un simple roman policier (je ne suis pas hyper fan des romans policiers d'ailleurs !). C'est un roman d'amour, amour impossible entre un homme et une jeune fille trop jeune, amour filial entre un homme et son élève. C'est aussi une histoire d'écrivain, de succès, de pages blanches, de la difficulté d'écrire. 

"Le don de l'écriture est un don non pas parce que vous écrivez correctement, mais parce que vous pouvez donner du sens à votre vie. (...) N'écrivez pas au nom de notre amitié, Marcus. Ecrivez parce que c'est le seul moyen pour vous de faire de cette minuscule chose insignifiante qu'on appelle vie une expérience valable et gratifiante."

Et c'est surtout un roman bourré d'humour ! J'ai beaucoup ri ! Marcus est drôle parce que franc du collier. Marcus ne craint pas de déranger, Marcus ne fait pas dans le politiquement correcte ou langue de bois, Marcus est brut de décoffrage ! Notamment lorsqu'il rencontre le sergent Perry Gahalowood chargé de l'enquête.

"- Vous faites ça souvent, braquer les gens avec votre pétoire ? Et si j'étais de la police fédérale ? Vous auriez eu l'air malin, ha ! Je vous aurais fait virer sur-le-champ.
Il éclata de rire.
- Vous ? Un flic ? ça fait dix minutes que je vous observe, à marcher sur la pointe des pieds pour ne pas salir vos mocassins. Et les fédéraux ne poussent pas des cris lorsqu'ils voient une arme. Ils sortent la leur et tirent sur tout ce qui bouge.
- J'ai cru que vous étiez un bandit.
- Parce que je suis noir ?
- Non, parce que vous avez une tête de bandit. C'est une cravate indienne que vous portez ?
- Oui.
- Complètement démodé."

Et Marcus a une mère juive à mourir de rire !! 

"- Je ne te reconnais plus, Markie... Markie chéri, écoute, je dois te demander : es-tu amoureux de ce Harry ? Fais-tu de l'homosexualité avec lui ?
- Non ! Pas du tout !
(...)
- As-tu la Maladie ? Ta Mama t'aimera même si tu es malade.
- Quoi ? Quelle maladie ?
- Celle des hommes qui sont allergiques aux femmes.
- Tu me demandes si je suis homosexuel ? Non ! Et même si c'était le cas, il n'y aurait pas de mal à ça. Mais j'aime les femmes, Maman.
- Les femmes ? Comment ça, les femmes ? Contente-toi d'en aimer une seule et de l'épouser, veux-tu ! Les femmes ! Tu n'es pas capable d'être fidèle, c'est ça que tu essaies de me dire ? Es-tu un obsédé sexuel, Markie ? Veux-tu aller chez un docteur psychiatre pour te faire faire des soins mentaux ?"

Mais Marcus est aussi quelqu'un de vulnérable avec ses peurs et ses faiblesses et j'ai beaucoup aimé le début du roman, lorsqu'il raconte son adolescence. Ce qu'il dit de cette époque m'a beaucoup touché. 

"Et je m'étais dit qu'une étoile filante, c'était une étoile qui pouvait être belle mais qui avait peur de briller et s'enfuyait le plus loin possible. Un peu comme moi."


"Harry, s'il devait ne rester qu'une seule de toutes vos leçons, laquelle serait-ce ?
- Je vous retourne la question.
- Pour moi, ce serait l'importance de savoir tomber.
- Je suis bien d'accord avec vous. La vie est une longue chute, Marcus. Le plus important est de savoir tomber."

Bref, une fois que vous avez mis le nez dans ce roman, impossible d'en sortir. Les rebondissements s'enchaînent, tous très bien emmenés. On a eu beau jouer avec Cess à "qui a tué le colonel Moutarde ?", on a rien vu venir ! Rien de rien !

Indéniablement un très beau coup de coeur de l'année 2013 !
Je ne résiste pas à l'envie de vous mettre un extrait supplémentaire !

"Un bon livre, Marcus, ne se mesure pas à ses derniers mots uniquement, mais à l'effet collectif de tous les mots qui les ont précédés. Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant ; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé."

Le billet de Cess et celui de Mlle Pointillés.

dimanche 20 janvier 2013

Harlequin, champion de l'amour !


Figurez-vous que ce mois-ci, j'avais envie de découvrir le magasine Causette... et tout d'un coup, je tombe dessus en papeterie alors je l'attrape pour voir un peu mieux de quoi ça cause justement ! Et bien, je vous le donne en mille Emile, ce mois-ci Causette nous pond un article sur Harlequin, entre haine et amour ! Alors forcément, avec mon coming-out sur la romance, je ne pouvais qu'être intéressée ! Je ne vous en dit pas plus, si ce n'est que j'ai bien apprécié ce petit article ! 


En bonus, Causette nous offre une mini romance de 2 pages à mourir de rire ! Et si la personne qui a l'a écrit joue avec les codes de la romance pour s'en moquer gentiment, le tout est fait très finement ! C'est à mourir de rire ! Au passage... pour pondre une telle mini romance... il faut bien en connaître les clichés... et donc en avoir lu quelques unes !

C'est ce mois-ci et c'est dans Causette !


Et puis, figurez-vous qu'alors que je faisais les boutiques (2ème démarque des soldes oblige !), j'ai eu l'occasion d'entendre une conversation entre 2 femmes (je n'ai pas écouté volontairement, mais la vendeuse parlait si fort à sa collègue que même à 5 cabines de là, à part en m'arrachant les oreilles, je n'avais aucune chance d'y échapper !). Bref, la demoiselle racontait sa vie amoureuse. Son homme lui avait offert dernièrement une rose rouge en lui demandant si elle savait la signification de ce geste... et elle, de lui répondre :
"Je ne connais pas le langage des fleurs, moi !"

Et là, on ouvre de grands yeux (heureusement cachée dans sa cabine) et on se demande où est passé le romantisme... voir juste la culture non ?

Bref, défendons la romance, défendons le romantisme !

vendredi 18 janvier 2013

Le monde de Charlie - Stephen Chbosky



C'est Adalana qui m'avait donné envie de lire ce roman lorsqu'elle a lancé sa lecture commune. Mais comme j'avais déjà un planning chargé, j'avais laissé l'idée de coté. C'était sans compter sans l'oeil averti de Mlle Pointillés chez Gibert Joseph qui l'a tout de suite repéré sur les tables (devant lesquelles je venais de passer sans rien voir !) Très enthousiaste toutes les deux, nous avons réussi à embarquer Cess dans cette galère !

Charlie débarque au lycée. Mais il est sensible, trop (!!) et il a du mal à s'intégrer. Genre son prof de littérature est surement celui qui lui parle le plus. Mais finalement, il rencontre Patrick et Sam, en dernière année. On ne sait trop comment, une amitié se développe entre ses trois là et pour Charlie c'est l'année de tous les tests ! L'alcool, la drogue, les fêtes... n'allez pas croire pour autant que notre Charlie se dévergonde, c'est pas son genre. 

Voilà voilà... je ne pourrais pas vous raconter grand chose de plus sans vous dévoiler la fin... J'ai pas vraiment l'impression qu'il se soit passé grand chose... Charlie pleure, Charlie rit, Charlie pleure, Charlie re-pleure, Charlie se retient de pleurer (haaa) et non, Charlie craque et pleure ! Bref, je n'ai pas DU TOUT était en osmose avec ce personnage ! Je n'ai pas compris en quoi il était super intelligent (et non, lire des classiques ne nous rends pas suprêmement intelligent... ça se saurait sinon !), je n'ai pas aimé le style d'écriture (j'aurais pu croire que Charlie avait 10 ans !) et c'est seulement parce que j'avais 39° de fièvre que j'ai pu en venir à bout...  dans mon état normal, je pense que je l'aurais balancé avant mais là, je n'arrivais pas à lire autre chose... il faut avouer au moins, que c'était pas trop dur même avec la moitié des neurones en fonctionnement !

Bref, une belle déception ! Et la prochaine fois, on feuillettera quelques pages avant de foncer tête baissée ! :o)

Le billet de Cess
Le billet de Mlle P 

mercredi 16 janvier 2013

Le Diable s'habille en Tartan - Teresa Medeiros



J'avais ouïe dire qu'avec Teresa Medeiros, on pouvait y aller presque les yeux fermés, alors entre cette petite phrase glissée innocemment, des envies de kilt et peut-être aussi celle de laisser une seconde chance à Milady (rappelez-vous ma première tentative !), je me suis décidée à acheter ce roman... enfin d'occasion, faut pas exagérer non plus !

En réalité, je crois surtout que je voulais voir ce que valait ce Jamie Sinclair et le comparer avec mon mètre étalon des Jamie écossais (roux et puceau !). S'il faut bien avouer que PERSONNE ne peut égaler mon très cher Jamie Le Roux (non, personne !) ce petit Sinclair est plutôt intéressant malgré tout. Brut, voyou, il enlève la jeune Emmaline au moment où elle allait épouser le vieux Hepburn. Passion amoureuse ? Pulsion sexuelle ? Que nenni ma mie ! Notre bon héros ne connait même pas la donzelle (fort jolie au demeurant !) et cherche avant tout à nuire au vieux. Son idée n'étant pas de blesser Emmaline mais elle sera parfaite comme rançon.

Du coup, on a droit à une fuite à cheval dans les Highlands avec la troupe de furieux de Jamie qui sont en réalité doux comme des agneaux, des tentatives d'évasion de la part d'Emma, des reprises grâce à Jamie, des petits pieds ensanglantés, des nuits froides pendant lesquelles il faut bien tenter de se réchauffer, un cours de cuisine sur comment faire cuire des patates et du lard pour faire se damner toute une troupe de voyous (à mourir de rire tellement c'est pas crédible !) et du danger ! 

Bref, le tout était assez distrayant malgré quelques clichés et incohérences... mais bon, je suis fâchée contre Teresa Medeiros... parce que justement, j'aimais bien son bouquin et que nous pondre une telle fin absolument pas crédible même dans le monde de oui-oui, ça me met en rogne ! Je n'en dis pas plus pour ne pas vous spoiler mais vraiment, je râle ! D'autant que j'avais deviné qui avait tué la mère de Jamie, et moi qui ne suis pas futée pour deviner ce genre de chose, fallait vraiment que ce soit gros comme une baraque à frites ! Du coup, j'ai déjà prévu d'en lire d'autres de l'auteur... histoire de se réconcilier of course !

Et une spéciale dédicace pour Cess :

"Jouis avec moi, Emmaline, gronda-t-il. Jouis pour moi."
Et hop ! Un fou rire ! Un !

D'ailleurs vous pouvez lire son avis ici ! Attention, elle spoile absolument tout ! :o)

lundi 14 janvier 2013

Accabadora - Michela Murgia



C'est le billet d'Adalana qui m'avait définitivement convaincue de lire ce roman, alors quand j'ai su que je ferai partie du jury pour le prix du meilleur roman Points et qu'il faisait partie des premiers romans sélectionnés, je n'ai pas caché ma joie ! C'est le premier des 3 livres reçus que j'ai décidé de lire et vraiment je ne le regrette pas ! J'ai beaucoup apprécié cette lecture, je me suis plongée en Sardaigne quelques décennies plus tôt pour rencontrer la petite Maria Listru.

Quatrième fille d'Anna Teresa Listru, bien vivante, Maria est pourtant fille adoptive de Tzia Bonaria Urrai, fill'e anima. A notre époque, rien que cette double filiation est troublante. Pourtant, en cette époque et en Sardaigne, la pratique est courante. Ne connaissant pas l'amour dans une famille comportant trop de filles, Maria se retrouve soudain fille unique.

"Arrivée, quant à elle, trop tard dans le ventre de sa mère, Maria s'était habituée à être le cadet des soucis d'une famille qui n'en avait que trop. Et voilà qu'elle expérimentait auprès de Tzia Bonaria la sensation insolite d'être importante."

Mais contrairement à ce que croit Maria, Tzia Bonaria n'est pas seulement la couturière du village. C'est aussi l'accabadora, la vieille femme en noir qui vient la nuit dans les foyers pour soulager les personnes mourantes de leurs souffrance. 

C'est un roman qui évoque l'Italie chantante, le soleil, les pâtisseries, mais aussi une histoire de femmes, de relation mère-filles, de courage, de passage à l'âge adulte. Finalement, j'ai beaucoup de mal à vous en parler, c'est un roman court, et à trop vous le décrire, j'ai peur de vous priver de sa magie. Parce qu'il est magique et m'évoque tout à la fois Le coeur cousu de Carole Martinez et La Couturière de Frances de Pontes Peebles. La seule différence avec ces romans, c'est que l'on ne suit pas Maria toute sa vie, mais seulement un bout de chemin, une partie importante de sa vie. 

"Maria l'ignorait, mais c'était la nuit, lors de ces nuits ordinaires où l'absence de sommeil ne peut être attribuée au moindre péché, que Tzia Bonaria était le plus présente. Elle pénétrait dans sa chambre, s'asseyait devant le lit et regardait dormir cette fillette qui se croyait la première de ses préoccupations sans connaître encore le fardeau qui consistait à en être l'unique."


jeudi 10 janvier 2013

Les blessures du passé - Lisa Kleypas



Ho myyy !!! Dire que celle-ci trainait dans ma PAL depuis des lustres !! Il était grand temps que je l'en sorte parce que cette romance ne méritait certainement pas de prendre la poussière ! Non mais tout de même, on est face à du Kleypas là ! Autant dire de la bonne came ! Très bonne en l'occurrence ! 

L'histoire se situe avant la série La ronde des saisons, notamment avant que le comte de Westcliff rencontre Lillian Bowman, l'américaine (décidément, la famille a un faible pour le nouveau continent !).  Comme on le voyait déjà souvent dans La ronde des saisons, Westcliff invite souvent ses partenaires américains et leurs familles dans son domaine du Hampshire. Entre bals, soirées et chasses, il a tout le temps de négocier et signer ses contrats. Ses 2 soeurs, Aline et Olivia, vieilles filles presque respectables de 31 et 25 ans l'aident à recevoir ses invités. Enfin surtout Aline parce qu'Olivia ne se montre plus en société depuis 2 ans et un terrible scandale que je vous laisserais découvrir (ça vient rapidement, ne vous inquiétez pas !).

Donc cette fois, Westcliff et ses soeurs se préparent à recevoir Gideon Shaw, sa famille, principalement composée de sa soeur imbuvable et de son époux, et son fidèle associé, McKenna. Or McKenna est en réalité un ancien serviteur de la famille Westcliff, garçon d'écurie puis valet de pied, il a grandi avec Aline, dont il était finalement bien trop proche étant donné sa condition. Mais il a finalement était forcé de quitter le domaine, persuadé à l'époque qu'Aline s'était moqué de lui et entretenant une haine farouche à l'égard de la jeune femme pendant des années. Histoire de s'occuper et de tenter de l'oublier, il a fui en Amérique où il a fait fortune. Son retour n'est que le début de sa vengeance. Pourtant, Aline n'a cessé de l'aimer mais désormais elle lui est inaccessible (pour une raison que vous comprendrez rapidement aussi et qui renforce le courage d'Aline... un peu aussi sa stupidité mais bon, à la limite, on peut se mettre à sa place !)

D'un autre coté, vous avez Shaw, riche américain issu d'une famille respectable sur 3 ou 4 générations (donc une vieille famille dans ce nouveau continent qu'est l'Amérique), désabusé, intelligent, beau comme un Apollon (blond donc !) et... alcoolique ! Et oui, on n'est pas toujours parfait même chez Kleypas ! Notre cynique séducteur tombe juste en pâmoison devant la fraîche Olivia qui se surprend à jouer les jeux de séductions pour cet homme tourmenté. 

Bien, je m'arrête là... sachez juste que c'est du très très très bon Kleypas ! J'ai adoré suivre ces 2 histoires. Pourtant en principe, je n'aime pas trop quand un auteur décide de nous pondre 2 histoires en une, j'ai toujours l'impression qu'il s'agit de remplissage ! Mais là, j'ai adoré McKenna et sa rage aveugle (tellement aveugle !), j'ai aimé le courage obstiné d'Aline, j'ai aimé l'histoire de Shaw et Olivia, loin d'être si naïve, j'ai aimé redécouvrir (et retrouver un petit peu de) Westcliff protecteur envers ses soeurs encore célibataire, j'ai aimé que certaines ne soient plus vierges et que d'autres le soient restées, j'ai aimé les scènes hot sans cesse différentes... bref, je l'ai dévoré en une journée avec beaucoup beaucoup BEAUCOUP  de plaisir !! Le tout m'a donné envie de relire La ronde des saisons... ça tombe bien parce qu'ils sont réédités par J'ai lu... il me faut A-BSO-LU-MENT les 3 premiers tomes... les meilleurs !!

lundi 7 janvier 2013

Fringe...



Etant donné que je passe mes soirées devant les épisodes de cette série (avec un record hier, 10 épisodes dans la journée... la fin de la saison 2 étant juste énorme, on voulait absolument démarrer la 3 dans la foulée !), il était grand temps que je vous en parle ! D'ailleurs, en faisant quelques recherches, j'apprend que la 1ère saison a été diffusée sur TF1 en 2009... rien vu passer moi ! Faut dire que TF1... Pourtant, c'est une trèèès bonne série !! Je suis complètement accro ! Alors que j'ai souvent du mal à rester fidèle à une série... petit à petit je décroche, souvent lassée et puis vous imaginez tout ce temps que je pourrais passer à lire !?

Pourtant, cette série, je la sens bien ! Surement pour les personnages et les acteurs d'abord ! Le rôle féminin est jouée par Anna Torv. Elle incarne Olivia Dunham, une enquêtrice du FBI qui intègre la cellule "Fringe"... tous les cas paranormaux en fait ! 


Pour cela, elle va s'aider d'un savant fou, Walter Bishop (John Noble), dont les recherches passées sont contestables ! Enfermé dans un asile psychiatrique à faire dresser les cheveux sur la tête, Walter est gourmand de friandises comme de drogues de toutes sortes, a des pertes de mémoires et réclame une vache dans son laboratoire...


Mais surtout, Olivia et Walter auront besoin de son fils, Peter, qui est tout simplement le garant de Walter pour permettre sa sortie de l'hôpital. Accessoirement, il permet aussi de décoder le langage du père ! Et là, bien sur, vous aurez reconnu Joshua Jackson (je vous ai déjà dit que j'adorais ce prénom ? Mouhahaaa !!) que l'on connait mieux dans le rôle de Pacey dans la série Dawson... ouiiii !!! Bon il m'a fallu quelques épisodes tout de même, pour que ça me revienne ! Faut dire qu'il a grandi le petit Joshua et plutôt en bien... Myyy, il me donne des vapeurs !!


Et puis, n'oublions pas Astrid (Jasika Nicole) en assistante discrète mais indispensable dont j'aime beaucoup les réparties !


Dans Fringe, il faut aussi faire avec des monstres en tout genre... mutant, aberrations génétiques et autres test sur le cerveau sont le quotidien de l'équipe. Eviter donc de regarder cette série tout en mangeant ! De même, depuis que je la regarde avant de me coucher, j'ai une propension à faire des cauchemars mêlant décapitations, courses à-travers les mondes parallèles et autres joyeusetés sanglantes ! Cela dit, que cela ne vous repousse pas de cette excellente série... si j'y arrive, vous aussi, j'en suis sure !


D'autant qu'en plus des affaires et de l'enquête principale, ce que j'aime avant tout dans cette série c'est l'humour omniprésent (je me marre régulièrement ! Et pas seulement en imaginant les cauchemars que je vais bien pouvoir faire !) et les relations entre les personnages... Comme toute midinette, j'attends beaucoup du rapprochement Olivia/Peter ! Mais j'aime beaucoup la relation entre Peter et son père. Les 2 ont fait de grosses erreurs par le passé, il y a beaucoup de non-dits, mais leur relation évolue vers quelque chose de tendre qui me séduit particulièrement ! 

La série compte 5 saisons (ouais, même pas peur !!) de 24 épisodes chacune (ça chôme pas !) et pour le moment, nous attaquons la saison 3... ce qui veut dire, de nombreuses soirées devant l'écran à baver !! Car je suis bien d'accord pour admettre que ce billet n'est qu'une excuse pour swonner sur Peter/Joshua !!!

HOuuu... ce regard !!!!

NB : Penser à dégager la blonde !


samedi 5 janvier 2013

Dans le bleu de tes yeux - Les Kendrick et les Coulter #4 - Catherine Anderson



Je me répète très souvent que je ne devrais pas commencer une romance en soirée... ou lorsque j'ai des choses importantes à faire... c'est un peu mon mantra... ou ma bonne résolution de chaque année que je ne tiens pas... genre là, j'ai pas tenu 2 jours ! Surtout un tome des Kendrick et Coulter... oui mais voilà, ça faisait presqu'un mois qu'il était dans ma PAL... j'en pouvais pluuuus d'attendre !! Et j'avais besoin de léger... et de romantisme... et de muscles... et de ranch... et de demoiselle en détresse mais courageuse... mais en détresse quand même pour être sauvée par un cow-boy à la voix grave, portant Stetson et bottes crasseuses ! Bref, j'avais vraiment besoin d'un Kendrick et Coulter... Je l'ai donc entamé en soirée... j'ai réussi à caser un épisode de Fringe avec mon homme et j'ai repris ma lecture... jusque tard dans la nuit, jusqu'à la dernière page... y a que ça qui m'arrête de toute façon !

Donc forcément, là, vous savez que j'ai passé un très bon moment ! Mais bon, je vous en rajoute un peu quand même ! Dans ce tome, on poursuit notre découverte de la famille Coulter avec Hank, le frère de Jack (miaaam !) et de Bethany (qui rencontre Ryan... re-miam !!). A la base, Hank est un homme bien comme il faut... mais il n'a pas pu profiter de sa jeunesse et faire les frasques habituelles de cet âge à ce moment là, et comme maintenant le ranch tourne pas mal, qu'il a un peu d'argent et plus de temps libre, il passe ses soirées dans des bars de country à chasser quelques belles femmes consentantes à danser !

Bref, ce soir, là, il a perdu quelques jeux idiots et est déjà passablement bourré... il rencontre Carly, il n'entend rien et donc l'appelle toute la soirée Charlie (boulet) (bourré certes, mais boulet quand même !!), il lui apprend à danser, il lui fait boire un coktail bien fort (tout en la prévenant quand même...), il la bassine de compliments tous plus gros les uns que les autres histoire qu'elle tombe bien dans le panneau (et Carly en a très bien conscience, mais elle décide de tomber dans le panneau parce que c'est bon) (et comme on la comprend !), il l'embrasse, elle fond dans ses bras, il lui propose d'aller dans un motel mais Carly ne veut pas laisser tomber sa copine Bess (qu'on a même pas encore vu tellement elle s'éclate sur la piste de danse), alors il l'emmène dans son pick-up (so romantique !), il l'a fait monter à l'arrière, il oublie de mettre un préservatif, il l'a fait limite jouir en la caressant, il joui lui-même avant même de l'avoir pénétré (ho myyy, c'est la première fois que je lis ça dans une romance !!), il décide de se rattraper et la pénètre d'un coup (really ??), il sent alors son hymen, elle crie, il se retire, il voit du sang, il comprend qu'elle est vierge (enfin... était !), il jure comme un charretier (non non, on ne saura pas ce qu'il a dit mais c'était suffisamment vulgaire pour qu'elle lui fasse la gueule un sacré moment !) et il s'évanouit !!! Bref, Hank Coulter a agit comme un con ! Et vous en êtes seulement à la page 29... ça promet ! 

Au reveil, Hank se souvient à peine de son prénom, Charlie donc (boulet jusqu'au bout des ongles !) et il sait seulement qu'elle était vierge, qu'il aurait du comprendre qu'elle n'agissait pas comme les autres femmes, et qu'il s'il n'avait pas été aussi bourré, il n'aurait pas agi comme le pire des rakes... bref, le voilà déjà sur le chemin de la rédemption ! Ce qu'il ignore encore, c'est que si Carly était vierge à 28 ans, c'est parce que quelques semaines plus tôt, elle était encore aveugle. Victime depuis sa naissance d'une maladie que je ne vous expliquerais pas (clairement, on s'en fout de la technique !) elle ne voit que grâce à une opération récente et encore, rien n'est sur, elle doit travailler sa vision, apprendre à comprendre ce qu'elle voit et puis, elle peut encore redevenir aveugle. Et cette rechute est amplifiée par le fait qu'elle tombe enceinte... Du coup, même si elle n'en a pas du tout envie, il va falloir qu'elle contacte Hank Coulter pour le prévenir... juste ça, et ensuite, elle ne veut plus jamais le revoir ! Mais bon, ça se saurait si les Coulter lâchaient facilement le morceau ! Or, Hank n'a pas du tout envie d'être séparé de son futur enfant, et il prend ses responsabilités très au sérieux. 

Bref, j'ai adoré ! J'ai adoré le comportement de rake d'Hank au départ (seulement en romance, bien entendu !) (n'empêche qu'il est irrésistible en séducteur !), j'ai aimé la vulnérabilité forcée de Carly (Anderson est pas mauvaise pour ça !), j'ai ri de voir que la solution financière proposée par Hank était le mariage (non mais sans rire !!), j'ai aimé qu'il l'appelle à longueur de journée "mon chou" et j'ai rigolé comme une baleine pour certaines scènes (notamment celle où Carly le réveille dans sa chambre en pleine nuit !) Je saiiiis que c'est pas crédible pour deux sous... mais que voulez-vous... je les aime moi les cow-boys au grand coeur !

mercredi 2 janvier 2013

A Rose in Winter - Kathleen E. Woodiwiss



Hoo myyy !!! En ce deuxième jour de l'année, je viens ENFIN de finir cette romance ! Presque 600 pages de romance old school, écrit tout petit, tout serré (je critique souvent les américains pour leur gaspillage, mais faut avouer qu'ils économisent le papier dans les livres de poche !!) que je me traîne depuis des mois ! Non, sérieux, je ne sais plus quand je l'ai commencé mais j'ai quand même l'impression de me le traîner depuis bien longtemps, genre peut-être 2 mois ! Ce qui est énooorme !! Même Game of Thrones me prend moins de temps à la lecture (alors qu'il y a 400 pages en plus !)

Bref, même si le finir est un réel soulagement et si j'ai l'impression d'avoir traîné un boulet, ce livre n'est pas si mauvais. Sinon, j'aurais abandonné, pensez-donc ! Encore que c'était une LC avec Karine, donc bon, l'honneur toussa toussa... bref !

Sachez qu'Erienne Fleming est belle... et désirable... et séduisante... et intelligente (ha quoi que ça, le héros ne l'a pas vraiment remarqué tout occupé qu'il est à lui baver dans le décolleté !) et en âge d'être mariée ! Pas de chance pour elle, son père est un gros bouseux qui, suite à ses nombreux refus de fiancés, décide tout simplement de la vendre aux enchères... ebay et leboncoin n'ont qu'à bien se tenir ! Son cher papa étant criblé de dettes, il n'a rien trouvé de plus efficace pour rembourser ses créanciers. (je vous avouerais que j'ai eu un mal fou dans les premiers chapitres à comprendre le patois du papa et des gens du village... un truc de dingue ! J'ai bien cru que je ne comprendrais rien aux dialogues !)

Et le plus dangereux parmi eux s'appelle Christopher Seton, un Yankee passablement détesté par la famille. En effet, il a accusé le père d'avoir triché aux cartes, ce qui fait que le fils l'a trainé en duel et qu'il s'est retrouvé une balle dans le bras droit et handicapé. Autant vous dire que les Fleming ne sont pas les meilleurs copains du Yankee. Au point que le père a tout simplement interdit à celui-ci d'enchérir pour épouser sa fille, malgré le désir évident de celui-ci... Et je vous le dis tout de suite, les joutes verbales entre Christopher et Erienne sont fameuses !

Ce sera donc Lord Saxton qui épousera Erienne... un Lord mystérieux, qui avait disparu depuis des années, que l'on disait mort lors de l'incendie de sa demeure, qui aurait pourtant survécu mais serait terriblement brulé, boiteux et défiguré au point de porter masque et gants en permanence... de quoi faire regretter à la demoiselle de n'avoir pas ravaler sa fierté pour se jeter dans les bras du beau, séduisant mais terriblement détestable Christopher tant qu'il était temps. 

Je ne vous en dis pas plus sur l'histoire ! Sachez pourtant, que comme Karine, les bêtes ça me connait ! Les hommes défigurés me rappellent aussitôt Joeffrey de Peyrac et je frémis... et pas de peur, croyez-moi ! Pourtant, j'ai eu un petit passage à vide après le mariage... La belle Erienne est douée pour se faire enlever par ses anciens prétendants qui continuent à lorgner sur elle et j'ai eu peur que chacun d'eux ne tente sa chance et que mon courage s'émousse !

J'ai donc fait une petite pause entre Londres, la grippe et les fêtes qui m'aura été finalement favorable et je l'ai retrouvé avec plus d'entrain pour les 300 et quelques pages qui me restaient ! Je vous invite à lire l'avis de Karine qui est bien plus sévère que moi ! Cela dit... j'y réfléchirais à 2 fois moi aussi avant de me relancer dans une old school de 600 pages ! Enfin... au moins, ça c'est fait comme on dit ! ;o)