samedi 31 juillet 2010

Mise à jour de ma PAL


Depuis quelques mois, je me retiens en terme d'achats... ma PAL me faisant peur chaque jour ! Mais de temps en temps, je suis passée en librairie... si je n'ai plus fait de crise boulimique d'achat, j'ai tout de même trouvé quelques indispensables !

Pour la VO :
  • The Dark Divine de Bree Despain
  • Jessica's guide to dating on the dark side de Beth Fantaskey
  • Vampire Academy de Richelle Mead
Pour la VF :
  • Le poison écarlate de Maria V. Snyder
  • Cygne noir (tome 1) de Richelle Mead
  • Une année à la campagne de Sue Hubbell
  • Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes
  • Amours en marge de Yoko Ogawa
  • Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi de Mathieu Malzieu
  • Les déferlantes de Claudie Gallay
  • Le Magasin des Suicides de Jean Teulé
  • La couturière de Frances de Pontes Peebles
Voilà voilà... reste plus qu'à mettre ma PAL à jour...

Edit : En remerciement pour lui avoir fait découvrir Le Coeur cousu, ma belle-maman m'a offert l'un de ses coups de coeur : Jours de colère de Sylvie Germain.

Et puis je tenais absolument à remercier Isabelle pour m'avoir offert ces tablettes de chocolats en échange des prêts de la série Fever... c'est trop mimi, c'est beau, c'est coloré, c'est bon et ça tombait pile poil car la semaine n'est pas riche en bonne nouvelle ! Alors...

Merciiii Isabelle !!


mardi 20 juillet 2010

Pluie noire - Masuji Ibuse



Les lectures se suivent, mais ne se ressemblent pas !
Une couverture jolie et intrigante pour un livre... particulier. J'aurais bien du mal à qualifier Pluie Noire de roman. Il s'agit en réalité de plusieurs récits de japonais ayant été contaminés lors de l'explosion de la bombe atomique d'Hiroshima le 6 août 1945.

Le récit se situe 5 ans après l'explosion. Yasuko, pourtant jeune fille désirable, ne parvient pas à se marier. Le bruit court qu'elle a été exposée à la pluie noire radio-active qui a suivit l'explosion. Son oncle, Shigematsu, va tenter de prouver que sa nièce n'est pas atteinte et pour cela il va retranscrire le journal de la jeune fille et surtout son propre journal de sinistré. Ce récit sera parfois interrompue pour reprendre le temps réel et enrichi d'autres récits de sinistrés.

Cette façon de faire ainsi que la rigueur toute japonaise, nous offre un livre presque froid. J'ai été surprise de ce ton quasi journalistique, de cette description des faits, de cette presque absence de sentiment. J'ai parfois regretté de n'avoir pas pu ressentir la peur ou la douleur des japonais. Et puis, au fil de ma lecture, je me suis interrogée : aurais-je supportée des descriptions trop sentimentales ? Cette approche factuelle a le mérite d'être lisible, d'être supportable, peut-être ne l'aurait-elle pas été si les sentiments avaient été retranscris.

Loin d'un coup de coeur (je ne pense pas que l'on puisse parler de "coup de coeur" pour un tel livre), il s'agit d'une lecture ahurissante sur cette époque, sur ce carnage perpétré par l'armée américaine. Pas d'esprit de vengeance dans ce livre, juste les faits. Un récit des quelques jours qui ont suivi Hiroshima, le récit de gens touchés par la bombe, le récit de gens contaminés et ignorant parfois tout de leur état, ignorant même la particularité de cette bombe.

Les descriptions ne vous seront pas épargnées : celles des dégâts matériels, celles des morts, celles des malades et de leurs symptômes, celles de tout un peuple cherchant les siens dans les décombres.

La nourriture est omniprésente par sa rareté. La femme de Shigematsu, Shigeko, nous expliquera pendant quelques pages le régime alimentaire pendant la guerre. Des distributions alimentaires avaient lieu par quartier. Concernant Shigematsu et sa famille, ils faisaient partie d'un groupe de 11 familles comptant au total 32 personnes et recevaient :

"Un fromage de soja
Un petit poisson (sardine ou chinchard.)
Deux choux chinois.
Cinq ou six légumes (carotte, rave, poireau, gobo, épinards, courge ou concombre).
Quatre ou cinq petites aubergines.
Une moitié de potiron japonais nains."

Je rappelle que ces denrées étaient à partager pour 32 personnes !

Un des rares divertissement de la famille était le tabac. Ils avaient pu conserver quelques feuilles de tabac, qu'ils avaient découpé et roulé avec du papier d'un dictionnaire d'anglais. "On a fumé chez nous, pendant et jusqu'après la guerre, un dictionnaire de poche entier."

J'ai été ému par les femmes. Elles m'ont semblé très courageuses. Dédaignant les dangers, elles partaient, souvent à pied, parfois en train pour quelques kilomètres, à la recherche de leur mari sans avoir aucune indication sur leur état (mort ou malade) ni sur leur emplacement. Parcourant la ville d'Hiroshima et les alentours, elles s'épuisaient et s'intoxiquaient sans même le savoir.

Ce récit permet aussi d'avoir un aperçu du caractère très rigoureux des japonais. En effet, lorsque les secours arrivent dans Hiroshima, il s'agit bien souvent de petits groupe réquisitionné dans les villes alentours. Leurs objectifs est alors de retrouver et ramener "au pays" les personnes issues de leur ville. Aucune attention ne sera portée aux autres sinistrés. Ces groupes de secours parcourront les rues, appelant pour trouver des personnes de leur ville. Bien souvent, ils ont trouveront très peu et mourront peu de temps après, intoxiqués par les radiations.

Un récit qui s'encadre dans le challenge Coups de coeur des bloggeurs, mais comme je vous le disais, pour moi, il ne peut s'agir d'un coup de coeur. Mais c'est une lecture que j'ai su apprécier (ne pas hésiter à faire quelques poses... surtout pendant les descriptions "médicales")


Un premier récit lu aussi dans le cadre du Challenge In the mood for Japan.


Pour celles et ceux qui ne se sentent pas le courage de lire ce livre mais qui voudraient en apprendre un peu plus, je vous invite à lire le récit du docteur Shuntaro Hida.

Je laisse la parole à Shigematsu, le 14 août 1945, veille de la capitulation japonaise :

"Mais la liberté à présent est si solidement garrottée, qu'elle étoufferait sans laisser échapper une plainte, ni même un sentiment d'inquiétude : bel effet du régime."

lundi 19 juillet 2010

La forêt des damnés - Carrie Ryan



Je craignais un peu cette lecture... d'abord parce que le sujet se rapproche beaucoup du film Le Village et que je craignais une sorte de copie, ensuite parce qu'après ma lecture de L'amant de Lady Chatterley, le roman suivant, quel qu'il soit, risquait de pâtir de mon engouement ! Et bien je vous l'annonce tout de suite (oui parce que je suis impatiente !) La forêt des damnés s'en est très bien tiré ! J'ai changé d'ambiance immédiatement ! Et si la forêt de Lawrence peut sembler accueillante au printemps, celle décrite pas Carrie Ryan me laisse des frissons !

Pour commencer, le cadre ressemble beaucoup au film Le Village... nous voilà dans un petit village en bois à la mode Amish. Les soeurs dirigent toute la communauté et Dieu est respecté (et craint ?). Mais surtout le village est entouré de grillage en fil barbelé pour se protéger des damnés qui tentent par tous les moyens de mordre les vivants, les transformant alors en damnés. Les habitants ont conscience d'être des rescapés et tentent de survivre dans ce monde où la mort rode si prêt. Les soeurs ont régis de nouvelles règles : chaque naissance est primordiale pour sauver "l'espèce" (je n'ose imaginer la consanguinité !) et les jeunes sont amenés à s'unir dans le devoir. Oublier l'amour dans cette vie, tout est question de devoir et de survie.

Les mariages sont très réglementés : lorsqu'une femme est engagée auprès d'un homme, même si le mariage n'est finalement pas prononcé, aucun autre homme ne pourra la demander en mariage... il ne lui restera alors que la vie recluse au couvant parmi des soeurs loin d'être la miséricorde incarnée !

Mary, la narratrice, aimait quelques doutes sur cette façon de vivre. Elle est tiraillée par son devoir imposé par la communauté, par les soeurs, par ses amis et par sa propre famille et son amour pour l'homme qui a demandé sa meilleure amie en mariage... Il ne lui reste plus qu'à épouser un homme qu'elle n'aime pas, vivre parmi les soeurs (loin d'être une option aguichante !) ou faire un scandale ce qui équivaudrait certainement à être jetée en pâture aux damnés... quand je vous disais que les soeurs régissaient la communauté d'une main de fer !

Mais la vie du village sera chamboulé, celle de Mary aussi, soutenue par son rêve de découvrir l'océan, une histoire incroyable que lui racontait sa mère...

Je me suis laissée emportée par cette histoire, par les problèmes de Mary, j'ai grondé de rage en découvrant cette vie étriquée et austère, dirigé par les soeurs, et j'ai frémi dans la deuxième partie de l'histoire... Carrie Ryan ne fait pas dans le sanglant mais elle ne nous épargne rien ! J'ai été scotchée par cette fin, par tout ce qui se déroule avant, par le personnage de Mary, qui à un moment de sa vie, pourrait se contenter de ce qu'elle a, mais ne sait en profiter, rêveuse vers l'océan... et comme j'ai compris son besoin de s'éloigner, de découvrir une autre vie, de voir l'horizon et de s'éloigner de cette forêt !

Je découvre qu'un tome 2 devrait sortir, avec d'autres personnages et situé plus loin dans le temps... je pense me laisser tenter car j'ai envie de découvrir une autre version de ce monde, survivant du chaos et je suis agréablement surprise par l'écriture et les personnages bien campés de Carrie Ryan !

Il s'agit d'une lecture commune avec Lily, que je remercie d'avoir décalé la date ! Je file voir son avis !

Et puis j'oublie parfois ce challenge mais cette lecture est tout à fait approprié au challenge "On veut de l'héroïne !". Parce que Mary sait ce qu'elle veut, qu'elle un peu égoïste et qu'elle n'hésite pas à dégommer du zombi à coups de hache et là je sens que Bella en reste la bouche ouverte ! Na !

samedi 17 juillet 2010

Oyez Oyez !


Quelques infos de fin de semaine à vous faire passer !
Deux nouvelles : une bonne et une mauvaise ... par laquelle je commence ?
Allez comme j'aime bien rester sur une note optimiste, on commence par la mauvaise nouvelle !

Ca c'est plus plutôt une bonne nouvelle, vous allez me dire... c'est vrai que l'édition de début d'année fut un régal ! Mais pour cette 2ème édition, le RAT a lieu le 8 et 9 octobre... or le 9 octobre c'est aussi La Fête du Miel au syndicat d'apiculture où j'ai pris mes cours cette année. J'avais donc déjà prévu d'y assister pour donner un coup de main pour tenir les différents stands ou pour faire les visites du musée...

Certes techniquement je pourrais faire le mini RAT et me rendre à la Fête du Miel le dimanche... mais je me souviens très bien de ma tête et de mon état le lendemain du mini RAT... ce serait juste impossible d'accueillir toute la journée des familles et de rester debout, le tout dans la bonne humeur... et je ne veux pas que l'un ou l'autre se fasse dans le stress, ce n'est vraiment pas l'objectif. Donc pas de mini RAT pour moi ! En revanche, je rejoindrais très certainement les rangs des agitatrices de pompons, autrement dit les cheerleaders !

Je m'entraîne déjà : **_**



La bonne nouvelle : les Harlequinades 2010 sont officiellement ouvertes depuis le 14 juillet et durent jusqu'au 30 septembre... hiiihiiiihiii, cette année j'en suis !!


C'est THE challenge officiel de la couinerie et bien sûr il se déroule pendant l'été, période où c'est bien connu, les lectures sont "hot and spicy" ! En plus... j'ai du stock dans ma PAL à ce sujet !

Les Harlequinades sont organisées par Fashion et Chiffonnette. Les logos magnifiques sont made Ofelia et je n'arrive d'ailleurs toujours pas à choisir lequel utiliser... même si j'ai peut-être une petite préférence pour le second...


mardi 13 juillet 2010

L'Amant de Lady Chatterley - DH Lawrence



Je suis subjuguée par cette lecture, surprise, étonnée, émerveillée... une petite perle se dissimulait dans ce classique anglais et je l'ai découverte en croyant lire un petit récit grivois ! Comme je me suis trompée, et comme je suis ravie de m'être trompée ! Ce livre est bien plus complet et bien plus beau aussi.

Constance (ou plutôt Connie) est devenue Lady Chatterley en épousant Clifford, un militaire qui, suite à une blessure, est devenu handicapé depuis la colonne vertébrale. Leur jeunesse est morte avec cet handicap, ou plutôt pour Connie, elle est mise en sommeil, étouffée sous la tristesse et la noirceur de la propriété familiale, Wragby Hall.

Parce que Clifford l'a décidé, ils vivent dans cette demeure, dans une région de mineurs, alors que l'industrie anglaise périclite. Parce que Clifford n'accepte que Connie, celle-ci doit être présente chaque jour auprès de lui pour le laver, le divertir, lui préparer le thé... une vraie garde malade qui s'éteint chaque jour un peu plus sous le regard indifférent, égoïste de son mari... difficile de qualifier Clifford. Pourtant, au fil des pages, l'homme que l'on pourrait plaindre nous semble uniquement tourné vers sa propre personne, sa réussite, son besoin de s'affirmer à-travers le monde... peut-être pour marquer une place qu'il n'honore pas auprès de sa femme ?

La première chose qui m'a frappée dans ce roman, c'est sa modernité. Oh pas simplement parce qu'une Lady s'emmourache de son garde-chasse ! Moderne dans sa peinture des relations hommes, femmes... moderne dans sa façon de montrer l'esclavagisme de certains hommes sur leur femme, le besoin de celles-ci d'acquérir leur liberté au risque de devenir des harpies, tellement moderne dans sa vision des relations sexuelles entre les hommes et les femmes, du plaisir partagé, du plaisir de donner et pas seulement de recevoir... J'aurais pu croire que ce roman était écrit par une femme !

Quelques extraits à ce sujet qui m'ont ouvert les yeux. Connie a eu une petite aventure avec certain Michaelis... pas de grandes parties de jambes en l'air, juste de quoi se sentir un peu vivante :

Cette nuit là, ce fut un amant plus fougueux, dans son étrange nudité de petit garçon. Connie ne parvint pas à jouir avant lui. Sa nudité et sa douceur de petit garçon avaient exacerbé son désir, et, après qu'il eut joui, elle prolongea le déchaînement tumultueux de ses reins, tandis que lui, avec une obstination héroïque, se retenait de débander, jusqu'à ce qu'elle ait atteint l'orgasme, en poussant d'étranges petits cris.
Finalement, quand il se retira, il murmura d'un ton amer et presque persifleur :
"Il ne pourrait pas t'arriver de jouir en même temps qu'un homme ? Il faut que tu te fasses jouir toi-même ! C'est toi qui doit mener la barque !"

Toutes les femmes (heureusement les hommes aussi maintenant !) qui liront ces lignes, ressentiront ce que j'ai ressenti... inutile de développer ! Je rappelle juste que c'est un homme qui les a écrite et qu'il faut absolument lire la suite !

"Les hommes en étaient dépourvus (de sensualité). Comme Michaelis, ils avaient leurs pitoyables petits spasmes de deux secondes, mais rien de cette saine sensualité humaine qui vous réchauffe le sang et irradie tout votre être."

Les femmes en prendront aussi pour leur grade, je rassure les hommes présents dans la salle !

Plus qu'une étude des relations hommes / femmes, Lawrence dresse le portrait des mineurs et de cette population... de leurs souhaits, de leur difficultés, de leur immobilité et absence de décision. C'est déjà une critique de la société de consommation. Lawrence nous gratifie de personnage haut en couleurs, tellement authentiques et complexes.

Et bien sur, cette histoire d'amour ! Car Lady Chatterley qui nous semble molle, à se contenter d'un petit freluquet comme amant, se découvre femme, se découvre personne entière avec ses désirs, ses envies, ses jugements. Elle commencera par prendre du plaisir, simple, sensuel, elle redécouvre la nature et la vie. Et progressivement, ce sont tout ses repères qui sont chamboulés. Tout cela se fait en douceur, elle doutera d'abord et finira par imposer ses convictions et ses choix.

Et que dire de ce garde-chasse bien sûr ! Un homme, un vrai, l'un des rares qui traverseront ce roman, un homme éduqué qui préfère parfois parler le patois local, qui vit dans un petit cottage sans confort et qui ne recherche plus rien de la vie sinon la solitude et la tranquillité.

Les personnages présentés par Lawrence sont tellement complexes et authentiques, j'ai l'impression de connaître Connie et j'aimerais bien rencontrer Mellors, le garde-chasse ! Un classique tellement moderne, Connie n'est pas une héroïne mais une femme qui s'affirme et Mellors, loin d'être un séducteur, est un homme qui n'ose croire en l'espoir de l'avenir. Une belle lecture, surprenante, délicieuse, ponctuée d'une lettre à coupée le souffle !

"Thomas souhaite le bonsoir à Jeanneton, la tête un peu basse, mais le coeur plein d'espoir."

vendredi 9 juillet 2010

Colocataires !


Hihihi !!

J'ai enfin trouvé une ruche ! Bon certes, j'en avais préparé une cette hiver mais elle est restée désespérément vide et l'été est pourtant bien là ! N'ayant donc pas trouvé d'essaim nu, j'ai finalement opté pour la solution de facilité : acheter un essaim avec sa ruche (parce que techniquement, ma ruche n'étant pas du même modèle, je ne pouvais pas me contenter d'un essaim nu).

Enfin, bref, je ne vais pas vous baratiner avec la technique des ruches et la vie des abeilles (je bassine déjà suffisamment ma famille et mes amis avec ça !), voici la plus belle, arrivée à bon port ! Parce que oui, il a fallu aller la chercher à la tombée de la nuit (les abeilles au complet rentrent dans la ruche pour la nuit... y a plus qu'à fermer tous les trous !), la transporter sur son nouvel emplacement (pas simple de traverser un champ de tournesol en pleine nuit en portant une ruche qui pèse tout de même son poids... je ne vous explique même pas l'état des muscles de mes épaules !) et ... admirer !!



Bon je sais... sur cette photo, on dirait de grosses mouches... Mais ce sont bien des abeilles qui vont travailler durement pour que je puisse récolter un peu de miel à la fin de l'été... houuhouu, mes petitounes, je vous aime !

Bon j'avoue... au moment d'ouvrir les aérations pour qu'elles puissent sortir... je ne faisais pas trop la fière... parce qu'enfermées dans leur boîte, elles faisaient un sacré boucan (mon homme a cru que c'était un avion qui passait au début...). J'ai donc enlevé le scotch et le papier, prête à prendre mes jambes à mon cou, même dans la nuit et à-travers champs, si elles étaient trop énervées... et là, j'ai vu sortir tranquillement et une par une, une poignée d'abeilles, tranquilles, qui marchaient gentiment sur le bord de la ruche histoire de vérifier que tout allait bien... De vrais louloutes, j'vous dis !

Vous aurez quelques bulletins de santé régulièrement !

Au cas où... j'ai toujours ma première ruche vide, prête à accueillir un essaim SDF, sur la région toulousaine ! Sait-on jamais ?! ;o)

jeudi 8 juillet 2010

Le swap de la rentrée



Ayo Ayo !!

Cécile et Mlle Pointillés organisent un swap de la rentrée...
L'objectif : comment supporter la rentrée après 2 mois de glandouille au soleil (enfin... en théorie pour les 2 mois de glandouille !!)

Pour le détail, ça se passe ou ...

Pour ma part, je réfléchis encore un peu... mais j'aime bien la liste des objets...

mardi 6 juillet 2010

Délicieuses pourritures - Joyce Carol Oates



De Joyce Carol Oates, je n'avais lu que Un endroit où se cacher, un roman destiné aux adolescents qui révélait déjà la plume incisive, dure et sans hypocrisie... une plume rare donc ! J'ai souhaité continuer avec cette auteur qui m'intrigue en lisant ce très court roman qualifié par Pickwick de "claque littéraire"... et bien elle n'avait pas tord !

J'avoue, j'y suis allée à reculons dans cette lecture... dès le début j'étais saisie d'angoisse, inquiète par Gillian, cette jeune fille de 20 ans amoureuse de son professeur... ho, une histoire habituelle si l'on en reste là. Laquelle ne s'est pas crue folle amoureuse de l'un de ses professeurs le temps d'une année scolaire ? Au collège, je me souviens d'un professeur de musique remplaçant qui nous faisait toutes rougir ! Et d'un prof de math qui n'était pas vilain à regarder ! Cela nourrit les fantasmes naissants...

Ici, rien d'aussi simple. Le professeur joue avec ses élèves et c'est un jeu très pervers. Même ses cours sont une torture psychologique (du point de vue d'un oeil extérieur bien sûr). Il manipule allègrement ses jeunes filles, aidé de sa femme pour leur seul bon plaisir...

Je craignais l'engrenage, je craignais la déchéance, le dégoût de soi-même, la prostitution peut-être (on est déjà si proche de l'esclavage) mais dans sa faiblesse, dans son amour pour cet homme et cette femme, Gillian rebondit... oui elle sera différente des autres... j'aurais même envie de dire : Dieu merci !

C'est certain... Joyce Carol Oates est une auteur différente, à part, dérangeante aussi mais j'aime cette singularité alors je continue mon Challenge Oates organisé par Georges.



dimanche 4 juillet 2010

Et après... - Guillaume Musso



Je remercie Audrey de m'avoir proposé cette lecture commune pour ce roman qui traînait dans ma PAL depuis quelques temps... On dit parfois qu'il faut lire les livres sur l'impulsion du moment, ne pas les laisser attendre trop longtemps, je crois que ce fut le cas pour ce livre, il aura attendu trop longtemps et a perdu sa saveur.

Je n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire. Nathan m'énervait, je n'arrivait pas à lui trouver de circonstances atténuantes face à ses raisonnements et à son inaction. Son histoire d'amour avec Mallory est d'une banalité affligeante : ils seraient fait pour s'aimer, unis par un lien mystérieux malgré leur différence de milieu et pourtant incapable de communiquer depuis des années, depuis la mort de leur fils, muré chacun dans leur douleur au point de divorcer.

Et puis certaines incohérences, tout au long du récit m'ont fait tiqué. Nathan a été contacté par Garrett, un homme qui semble assez fou de prime abord... Pourtant, au lieu de l'éviter, Nathan cherche régulièrement sa compagnie. Personnellement, dès que je suis abordée par un type un peu louche, ma priorité c'est de m'en séparer... ensuite je ne lui cours pas après !

De même, Nathan suit Garrett dans un centre de soins intensifs... assez mal à l'aise face à ces personnes condamnées à mourir, voilà notre Nathan national qui se propose pour nourrir une personnage âgée... Là non, au risque de paraître cynique, je n'y crois pas une seconde. Je fuis moi-même les hôpitaux et dans son cas, d'une part j'aurais refusé la visite et de deux je ne me serais pas proposée pour nourrir un pensionnaire... et même si je l'avais fait, je ne pense pas que les soigneurs autorisent de parfait inconnu à réaliser ce type de soins.

Et puis surtout : Nathan part en avion accompagné de Garrett pour aller chercher sa fille avec qui il va passer les vacances de Noël... au moment d'embarquer, il se ravise : il faut absolument qu'il parle à Mallory avant de partir. Garrett se propose pour ramener la fillette à New-York, Nathan les rejoindra sur place... Dois-je vous rappeler que quelques jours à peine auparavant, Nathan prenait Garrett pour un doux dingue ?! Et fou ou pas, il reste un inconnu : vous laisseriez votre fille, votre enfant, votre bébé, prendre l'avion sans vous, accompagnée simplement d'un quasi inconnu ?! Et seriez-vous assez fou pour cela, quel contrôleur laisserait une enfant embarquée sans l'un de ses parents ? Et revenu auprès de son ex-femme, croyez-vous que celle-ci se préoccupe de sa fille ? Alors là, non, je n'y crois pas ! Je ne suis pas encore mère et pourtant cela me choque !

Bref je suis restée bien à coté de ce roman, je n'ai été curieuse que vers la page 300 (sur 357 c'est dommage) et en plus j'ai été déçue par la fin ! C'est mon premier Musso que l'on rapproche souvent à Lévy... pourtant j'aime les romans de Lévy... alors après cette lecture, j'ai comme un doute... saurais-je apprécier à nouveau du Lévy ? J'ai 2 de ses livres qui m'attendent dans ma PAL.. je ne devrais peut-être pas les laisser traîner !

L'avis d'Audrey qui est loin d'être enthousiaste !

vendredi 2 juillet 2010

Un pied dans la tombe - Jeaniene Frost



Acheté le matin, lu le soir même d'une traite ! Je n'ai pas pu m'empêcher de dévorer Bones tout cru ! Après le tome 1, Bones et Cat sont séparés (je ne vous dis pas comment ni pourquoi...) mais Cat continue ses activités de tueuse de vampire grâce à la formation qu'elle a reçu de Bones... Elle essaie tant bien que mal de refaire sa vie...

Or justement, il semble que quelqu'un en veuille à sa vie et sa tête a été mise à prix dans le monde des vampires. C'est justement le moment choisi par Bones pour réapparaître et lui sauver la vie ! Mais les retrouvailles ne sont pas si simples et leur nature de vampire complique un peu les choses...

Contrairement au 1er tome, j'ai trouvé qu'il y avait moins d'intérêt pour l'intrigue "policière". Cela dit, ce n'est pas vraiment ça que l'on recherche avec ce type de lecture donc ce n'est pas gênant ! Cat a évolué... Bones est égal à lui-même (graouuuhouuu) et on se régale tout au long de ce roman (j'aime beaucoup la scène du restaurant !)

Le livre contient le 1er chapitre du tome 3 à paraître : Froid comme une tombe... mais pour le moment je ne l'ai toujours pas lu... la fin du tome 2 me convient... je n'ai pas du tout envie de me sentir frustrée en attendant la suite !

Et petit détail : j'adore cette couverture délicieusement kitsch !!
Pour finir, un petit extrait pour vous montrer que Bones... c'est tout un poème !

"Deux lueurs vertes étaient en train d'apparaître dans les yeux bruns de Bones, telles des feuilles de menthe dans du chocolat."

Haaa, j'vous le dis... tout un poème !!

jeudi 1 juillet 2010

Au bord de la tombe - Jeaniene Frost



Ouhouhou... mais pourquoi ai-je attendu si longtemps pour lire ce livre ?! Loin de sortir de ma période Bit-Lit, je m'y enfonce désespérément ! Rendez-vous compte... je n'ai même pas lu un seul livres ramenés de Montpellier... j'ai honte !

Oui mais Cécile, Lily et Clarabel m'ont tenté avec Bones... Bones ? Mais si voyons, un sexy vampire plein de charme, violent, tendre (si si, les 2 à la fois !) puissant, sûr de lui et terriblement beau (il est blond malheureusement, mais pour moi c'est pas possible... Il est donc brun dans mon esprit !) Il se trouve qu'il est aussi tueur à gages chez les vampires. Or Cat l'a gêné dans une affaire en tuant un vampire qui détenait quelques informations importantes. Il kidnappe donc Cat, bien décidée à la faire parler pour ensuite la supprimer... Mais ce qu'il apprend était imprévisible : Cat est une hybride, humaine par sa mère, vampire par son père, elle a juré auprès de sa mère de toujours supprimer cette race et de tuer tous les vampires possible... Passons sur le personnage de la mère de Cat franchement abject et pleine de clichés, de toute façon ce n'est pas elle qui nous intéresse.

Ce qui nous intéresse, c'est que Bones propose à Cat de travailler avec lui. Une option qu'elle est loin de souhaiter mais c'est ça où la mort... S'ensuit donc 5 semaines d'entraînement, seul à seul (je suis sûre que vous commencez à voir où je veux en venir !!) pendant lesquels, le petit "chaton" de Bones s'améliore et mûrit... Bien sûr, ces deux là vont se fourrer dans des situations pas possible mais Bones est toujours là pour sauver son petit chat au dernier moment... petit chat qui n'est plus aussi insensible... il faut dire aussi que le Bones est plutôt du genre chaud bouillant pour un vampire ! ;o)

Une lecture détente très agréable avec des personnages plaisants... bon la fin m'a un poil énervée et il m'a fallu très vite le tome 2... je vous en parle plus tard !

"Il me prit dans ses bras et me souleva.
- Bones, soupirais-je. Tu sais quoi ? Je n'ai pas peur de toi, mais tu m'effraies...
Sa silhouette redevient floue.
- Toi aussi, tu m'effraies, Chaton..."

Et puis j'adore cette façon de l'appeler Chaton... faut dire que dans l'intimité, parfois j'appelle mon homme chaton alors ça me parle ! ;o)