mercredi 16 décembre 2009

Fumée...



Je suis au boulot et ce n'est pas un rêve cette fois ! Encore un qui sent l'alccol à plein nez ! Il est seulement 14h et on dirait qu'il s'est roulé dans la vinasse. Bien obligé de l'inscrire, il est envoyé par un client... il va vite comprendre le genre de bonhomme qu'il embauche.

A peine parti, j'ouvre la fenetre à l'arrière pour aérer... une douce odeur de cheminée pénétre dans l'agence. J'aime cette odeur. Elle m'apaise. Elle me transporte bien loin. Je ne suis plus dans cette agence, qui pue l'alcool, la transpiration et l'ennui. Je ne garde que le soleil et le ciel bleu de cette belle journée d'hiver. J'imagine la campagne vallonnée comme je l'aime, les dimanches après-midi où l'activité principale consiste à aller chercher les buches sous l'abris pour entretenir la flambée dans la cheminée.

Je suis redevenue petite fille. Je suis dans la petite maison familiale en région parisienne. Je regarde la télé, je fais mes devoirs ou bien je caresse le chien au pied du feu, sur le tapis usé et parsemé de petits trous dus aux étincelles.
Je suis petite fille, en vacances de Noël chez mes grands-parents. Toute la famille est là : mon frère, mes parents, mes cousins qui se battent sans arrêt et ma tante. Les femmes s'occupent de la cuisine. L'oncle et le papi sont occupés dehors : aux champs quand le temps le permet, à la traite des vaches tout les matins et tout les soirs. Ils rentrent aux heures des repas et apportent avec eux le froid et l'odeur rassurante des bêtes. Ils se réchauffent. La traite est finie. On peut tous passer à table. Il fait nuit depuis bien longtemps et la soupe est chaude.

Je suis adolescente, dans la grande maison familiale à la campagne. Le brouillard ne s'est pas levé de la journée. Le soleil n'aura pas percé aujourd'hui et moi non plus je ne suis pas sortie. Je me prélasse sur les fauteuils et je regarde le feu. Impossible de me concentrer sur mes cours. L'après-midi studieuse aura été consacrée à observer les flemmes oranges, lécher les buches qui se consument.

Cette douce odeur de fumée m'envahit l'esprit et m'atteint directement au coeur. Elle est l'image de tant de moments doux et familiaux. Elle véhicule une douceur de la vie qui me détend aussitôt.

jeudi 10 décembre 2009

La tarte sablée au mascarpone d'Eryn...


... c'est indécent tellement c'est bon !! Et c'est pas mon homme qui me contredira ! On lui a fait la peau au p'tit déj'... et devant tant de violences, même nounours n'a rien pu faire !!

Depuis ma virée campagnarde en Creuse et ma cueillette de mûres, il me restait 150g de mûres au congelateur. Je ne tenais pas spécialement à les garder très longtemps et je suis retombée sur cette recette d'Eryn et comme la première fois que j'avais vu les photos, j'ai salivé d'avance !

Je n'avais pas de framboises, mais mes jolies mûres et du cassis congelé aussi ferait grandement l'affaire ! Et puis j'avais justement un pot de mascarpone légèrement périmé à utiliser d'urgence !

Je sais... ça fait des mois que ce message attend d'être publié.
Mais que voulez-vous, je l'avais oublié...
J'avais même oublié cette délicieuse tarte...
Mais franchement c'est impossible de laisser trainer ça...
Alors vraiment, n'hésitez pas à la faire c'est un régal...
D'ailleurs, j'ai racheté du mascarpone

Edit : Testé aussi avec des rondelles de bananes pour remplacer le cassis, moins de sucre dans la préparation au mascarpone et juste un peu de confiture de lait sur le dessus de la tarte pour un aspect croustillant... haannnn, c'était crô bon !!

samedi 5 décembre 2009

Rêve de cette nuit...


Je rentre dans un (mon) lycée, on est plusieurs à se bousculer pour rentrer dans le bâtiment.
Il y a un examen très important prévu mais je n'étais pas au courant, je n'ai pas révisé, je ne sais rien.
Je suis le mouvement quand meme, je suis bien obligé d'y aller.
Devant moi, la foule des elèves se séparent. Il y a deux salles au rez de chaussé et une salle en haut. Peu de personne choisissent celle d'en haut. Je préfère aller là où il y a le plus de monde. Mais je crois reconnaitre une amie de dos qui se dirige vers le grand escalier. Je décide de la suivre même si j'aurais quand meme préféré rester avec la troupe.

La salle est très mal préparée. Par endroit il y a des rangés de chaises alignées mais pas de table.
Mon amie s'installe. Ce sont des rangés de tables pour 4 personnes mais on doit être seul par table. Je m'installe derrière elle.
La surveillante/animatrice ressemble à l'animatrice des ateliers Arteis : petite, un peu boulote des cuisses, mais très féminine et qui doit attirer les hommes comme un petit bonbon.
Je m'installe.
Elle demande qui n'a pas de stylo. Horrifiée je me rends compte que je n'ai meme pas ma trousse dans mon sac ! Je lève le doigt comme d'autre et elle me tends un espèce de feutre épais, noir et terriblement long. Ce n'est pas les feutres que je préfère mais je vais faire avec.

J'aimerais commencer à écrire.
Mais je suis genée, complétement écrasée par le type installé derrière moi. En fait il est assis sur sa table, dos à dos avec moi et son cartable gros et lourd m'appuie sur les épaules et m'écrase. Je suis bloquée. Il est tellement large que même en essayant de me déplacer vers la droite ou vers la gauche il continue de m'oppresser. J'ai la nuque complétement bloquée et je suis obligée de me baisser et de rester dans cette position inconfortable et douloureuse. Je donne des coups avec les épaules pour lui faire comprendre qu'il me gène mais il ne réagit pas. L'animatrice s'approche vers nous et demande si tout le monde est bien installé. Comme elle est proche je peux répondre sans trop attirer l'attention. Elle me répond que oui forcément je suis bien mal pour travailler et demande au type derrière moi de se pousser. Qui refuse !

Il commence alors à brailler et finit par gesticuler tellement fort qu'il devient dangereux. Mais il a libérer mes épaules et je me sens enfin libre de me redresser et de bouger. c'est un soulagement.
L'animatrice a finit par le maitriser physiquement et le tiens pas les jambes. Elle me demande de lui attraper le haut du corps pour qu'on le transporte hors du batiment. Je m'execute et nous voilà en train de le déplacer, lui braillant toujours plus fort, au milieu des elèves qui nous regardent redescendre le grand escalier...
Fin du rêve

mercredi 2 décembre 2009

Rêve...


Je suis loin d'être sur un petit nuage en ce moment, ce n'est pas le sens de cette image.
Mais aujourd'hui j'avais envie de vous parler des rêves que je fais en ce moment. Depuis 3 nuits, la production est abondante ! Je sais que quand je suis perturbée, je dors moins bien et du coup le moindre rêve un peu bizarre me réveille.

Il faut dire que j'ai une imagination débridée dans ce domaine... je sais, pas définition, on a tous des rêves complétement farfellus c'est l'idée. En revanche tout le monde ne s'en souvient pas et c'est dommage parce que parfois c'est l'occasion de bons fous rires ! Mon homme aime bien que je lui raconte mes rêves les plus tordus !

La palme revient pour le moment à mon rêve du poulet roti mangeur d'homme ! ;o D'ailleurs c'était plutôt un cauchemard ! Je voyais un homme dans la rue qui se tranformait contre sa volonté en poulet cru prêt à cuire. Vous savez ces poulets tout prêts, attachés aux pattes, déplumés avec la peau qui fait des plis et le cou et la tête coupé. Donc je voyais ce poulet géant, le trou laissé par le tête vers le haut qui prenait possession de cet homme, dans le but bien sur, d'attaquer une autre personne présente (moi par exemple) pour en faire son festin... je me suis réveillée en sursaut et en sueur je peux vous le dire... le lendemain mon homme à hurler de rire... A ce jour, c'est l'exemple de mes rêves/cauchemard le plus farfellu et il l'adore ! ;o

Cette semaine a été prolixe en rêves de toute sortes.
Tout d'abord j'ai rêvé que je visitais des terrains constructibles avec mon homme (ça sent le vécu !). Cest terrains étaient situés au bord de la mer (ça ne risque pas, nous c'est plutôt campagne !) enfin carrément sur la plage !! Les lots étaient miniscules et se chevauchaient. Nous étions là avec notre plan des lots, à essayer de nous repérer, d'évaluer la position du soleil, les marées et les futurs voisins (ca sent le vécu là aussi... sauf pour les marées !) Bon vu la proximité de la mer... on se retrouvait parfois les pieds dans l'eau... voir quarrement obligé de nager pour se maintenir sur place...

C'est là que ça se corse ! Face à moi, à quelques metres, se trouvait un espèce de bosquet qui flottait dans l'eau... un melange de pailles et de buisson dans lequel je distinguait un animal, astucieux mélange entre le guépard et le crocodile... c'est à dire qu'il s'agissait d'un guépard, dissimulé dans l'eau comme un crocro et prêt à me sauter dessus comme il le voudrait. De temps en temps, pour l'effrayer et le dissuader de m'attaquer, je poussais de grands cris en gesticulant des mains et des pieds, éclaboussant l'eau tout autour de moi... ce qui marchait... normal je dois être très convainquante dans mes rêves !

Et puis soudain, un gros lièvre marron s'est posté devant le fourré, assis, les oreilles retombant sur son dos, l'image parfaite du lapin... forcément mon guépard/croco n'allait en faire qu'une bouchée... pour sauver le pauvre lapin d'une fin terrible et sans réflechir aux conséquences... je recommencais mon manège afin d'éffrayer le guépard/croco pour éviter qu'il ne fasse qu'une bouchée du lapinou... bon cette fois je n'obtients pas le même résultat puisqu'au lieu de se terrer au fond de son bosquet comme les autres fois, le guépard/croco me sauta dessus... je me reveillais aussi sec !!

Fin du rêve !